L’Intelligent d’Abidjan
Le 3e étage de l’immeuble des Finances, qui abrite les locaux du Trésor public, sis au Plateau, a été victime d’un incendie hier.
«Nous sommes tous surpris par cet autre incendie, après celui de 2009 qui avait ravagé plusieurs services. Tout ce que je peux vous dire, c’est que des travaux ont été effectués par le service qui a eu en charge l’entretien des ascenseurs de l’immeuble… curieusement, un incendie, dont nous ne connaissons pas encore les origines a éclaté…». Ces propos, sont ceux d’un vigile, en poste dans ledit immeuble. C’était aux environs de 12h15, alors que la plupart des agents du personnel et visiteurs avaient pris d’assaut les restaurants pour le déjeuner. Les flammes ont d’abord commencé à ravager les locaux du 3e étage e la tour, avant de s’étendre au 2e étage du même immeuble. Pour éviter le pire, quelques vigiles, qui ont fait preuve de bravoure, ont utilisé des tuyaux et bouches d’eau pour circonscrire le sinistre, avant l’arrivée des soldats du feu (sapeurs pompiers militaires). Après des heures de frayeur, c’est aux environs de 14 h 48 mn que ces derniers sont arrivés sur les lieux. Impuissants face à l’ampleur de la propagation des flammes, ils ont dû recouvrir à l’expertise de leurs collègues de la Société ivoirienne de raffinage de la Gestoci et de l’aéroport pour venir à bout des flammes. Une fois, l’incendie circonscrit, le constat révèle qu’au nombre des dégâts, même si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, qu’il est à déplorer la destruction de matériels, non encore qualifiés ni quantifiés. Il convient de souligner que ce sont les services de vignettes et la mémoire financière du Trésor ivoirien qui ont été objet d’incendie. En tout cas, cet autre incendie, après celui de 2009, dans les mêmes locaux suscite encore des commentaires aussi bien au sein des citoyens lambdas que des agents du Trésor public ivoirien. D’autant que les marchés, l’Assemblée nationale et d’autres édifices ont fait l’objet d’incendies ces derniers mois, avant la crise postélectorale.
Eugène Kanga Becano
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