Le général Boblaé Gossebo Jean François, directeur de cabinet représentant le ministre de l’Intérieur, a conduit hier une forte délégation auprès des familles des policiers tués récemment à Abobo par les rebelles. Objectif de ce périple qui l’a conduit à Abobo, derrière le 15è arrondissement de police, à Akéikoi, Williamsville, Port-Bouët et Yopougon, exprimer la compassion du gouvernement et apporter réconfort moral à ces familles éplorées. “Ce deuil qui frappe la famille biologique frappe toute la police nationale, c’est pourquoi le ministre m’envoie vous dire d’être courageux et forts pendant ces dures épreuves, qu’il se tient à votre disposition et qu’il est à vos côtés pour les étapes des funérailles”, a fait remarquer le général Boblaé à chaque étape de la visite. Partout, il a expliqué aux familles frappées par la disparition précoce de leurs progénitures, que ceux-ci sont morts à la tâche, en mission commandée et donc pour la nation. Et c’est justement pour cette raison, comme il l’a révélé, qu’un hommage leur sera rendu demain vendredi à partir de 14 h au palais présidentiel au Plateau. Pour ce faire, il a demandé à chaque famille de se faire accompagner à cette occasion avec une délégation de 10 personnes. Les parents des victimes de la rébellion de Dramane Ouattara ont apprécié la démarche de la tutelle et de la police nationale qui se sont déplacés jusqu’à eux. Le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur avait à ses côtés le directeur général de la police nationale, le général Brédou N’Bia qu’accompagnait toute la hiérarchie de ce corps dont les directeurs généraux adjoints et le préfet de police d’Abidjan. Ces policiers tombés sous les balles assassines des hommes d’Alassane Ouattara sont le sous-lieutenant Gnaly Jules, l’adjudant-chef Fanny Brahima, et les sergents Aney Louis, Goli Zirignon, N’guessan Sonan Abib, Achy Achy Paul, Togoré Laba Théophile, Abassoin Sey Alcide, et Fally Yonon. Vincent Deh
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