Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont revendiqué un taux de croissance moyen de 4,3% en 2010, indique le rapport annuel de la Commission de l’UEMOA présenté à Bamako (Mali).
« L’activité économique de l’Union a enregistré un taux de croissance honorable de 4,3% », indique le rapport, notant que cette performance est notamment due à la bonne tenue de la production vivrière, de la vigueur de l’industrie minière et du regain de dynamisme du secteur des bâtiments et travaux publics.
Arrive en tête de ce dynamisme de reprise, le Mali avec une croissance de 5,8%, suivi du Burkina Faso (5,5%), du Niger (4,6%), de la Guinée-Bissau (4,5%), du Togo (3,5%), du Sénégal (3,4%), de Côte d’Ivoire (3%) et du Bénin (2,8%). Le taux de croissance moyen pour les huit pays de l’UEMOA a été de l’ordre de 3,9% pour l’année 2009.
Selon ce rapport, présenté à l’occasion de la 15ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, qui s’est déroulé ce week-end à Bamako, le taux d’inflation annuel moyen de l’Union sur l’ensemble de l’année est estimé à moins de 3%, soit un taux conforme à la norme fixée par le « Pacte de convergence » de l’Union.
Pour le prochain exercice, la Commission de l’UEMOA annonce dans le document « la poursuite de la construction du marché commun, le renforcement de la performance organisationnelle et le rayonnement de l’institution qui demeurent ses priorités pour l’année 2011 ».
Selon le rapport, les perspectives de croissance de l’Union sont jugées favorables pour l’année 2011, qui connaitra une légère amélioration de la performance de l’année précédente. Les prévisions tablent ainsi sur un taux de croissance moyen de 4,5% pour l’ensemble des huit pays de l’Union.
Le rapport met toutefois en garde contre la flambée des prix dans la zone UEMOA soutenue par un taux d’inflation assez fort. « L’évolution des prix, notamment des denrées alimentaires, devrait continuer à retenir toute notre attention et faire l’objet d’une surveillance particulière, compte tenu des variations souvent rapides de ces prix et de leur impact négatif sur les populations ».
MAP
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