(AfriSCOOP Abidjan) —
Le chef de corps d’armée le général Philippe Mangou chef d’état major des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI), loyales à Laurent Gbagbo, président proclamé par le Conseil constitutionnel, est « prêt » et « attend » l’offensive des hommes du Premier ministre Guillaume Soro d’Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 par la Commission Electorale Indépendante (CEI).
« En ce qui nous concerne nous sommes prêts pour le combat. Rien ne nous fait peur, nous sommes prêts et nous l’attendons », a déclaré sèchement le général quatre étoiles.
Dans une interview récente Guillaume Soro avait estimé qu’en soutenant Laurent Gbagbo le général Mangou n’est « pas du côté de la vérité » et qu’en « fils de pasteur » l’officier le « déçoit ».
« Du haut de son piédestal Guillaume Soro nargue tout le monde », se désole le militaire, qui révèle que « le Premier ministre d’Alassane Ouattara veut que nous mettions l’armée à sa disposition ».
En plus de lui avoir « refusé » l’offre le chef des armées fait savoir que les FDS-CI ont pour mission d’assurer la défense de l’intégralité du territoire national en tout temps, en tout lieu et quelque soit la nature de la menace.
« N’est-ce pas lui qui appelle tout le monde à venir tuer les Ivoiriens alors qu’il n’y a même pas longtemps qu’il leur a présenté ses excuses ? Qu’il sache qu’en invitant les gens à venir tuer les Ivoiriens, il partira un jour parce qu’il n’est pas immortel ; en ce moment-là nous rendrons les comptes devant l’éternel Dieu », moralise l’officier général.
Sa sortie intervient également après que le camp Ouattara a fait en vain de nombreux appels de pied à l’armée ivoirienne en vue de l’installer au pouvoir actuellement par Laurent Gbagbo investi le samedi 4 décembre 2010.
Dimanche à Abidjan les jeunes patriotes proches de Laurent Gbagbo organisent un « gigantesque meeting en hommages » aux FDS-CI et aux travailleurs de Côte d’Ivoire, pour avoir fait échec aux appels à la « désobéissance civile » maintes fois lancés par le camp Ouattara, toujours reclus au Golf hôtel depuis maintenant deux mois du fait d’un blocus militaire.
* Titre J-ci.net
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