L’Inter
Le président de la République déclaré élu et investi par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo, vient de recevoir un autre soutien de taille dans la bataille autour du fauteuil présidentiel. Celui du dirigeant libyen, le Colonel Mouammar Kadhafi. Le frère guide libyen a dénoncé l’ingérence de la communauté internationale notamment la France, les États-Unis, l’Onu, dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire. C’était hier lundi 17 janvier, à Tripoli en Libye, lors d’un symposium de la diaspora africaine sur la mise en œuvre des États-Unis d’Afrique, projet cher au guide libyen. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mouammar Kadhafi qui a présidé cette rencontre, n’y est pas allé du dos de la cuillère. »Ce n’est pas à la France et aux États-Unis d’imposer un président à la Côte d’Ivoire. Le peuple ivoirien est mature. C’est en toute souveraineté qu’il se choisit un président. Il faut que les Occidentaux respectent la souveraineté des États africains. Ils n’ont pas à s’ingérer dans les affaires internes d’un État africain », a martelé le Malick Moulouck Mouammar Kadhafi. Il en a profité pour interpeller les États africains sur l’impérieuse nécessité pour eux de se mettre ensemble, afin de devenir une puissance comme le sont aujourd’hui les États-Unis. Les intellectuels africains et la diaspora africaine qui ont bien perçu le message, ont ouvertement exprimé leur soutien au frère guide libyen. A également pris part à cette importante rencontre, une forte délégation du forum des rois, sultans, princes, cheicks et chefs coutumiers africains. Sa majesté Tchiffi Zié Jean-Gervais, Secrétaire général permanent dudit forum, a insisté sur les avantages des États-Unis d’Afrique. »Nous serons plus forts une fois unis. Nous aurons une seule armée, une seule économie, un guichet unique pour chacune de nos matières premières et les richesses minières de notre sous-sol tant convoitées par l’Occident. Nous pourrons discuter d’égal à égal avec les Occidentaux », a expliqué le leader traditionnel ivoirien, qui au niveau de son pays, est à pied d’oeuvre afin de réunir sous »l’arbre à palabres, » les deux protagonistes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, à savoir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Ainsi, une rencontre dite »familiale » entre les deux protagonistes et les rois et chefs traditionnels africains devait se tenir hier lundi 17 janvier 2011, au palais de l’Eburnie sis aux II Plateaux. Mais pour des raisons de calendrier, cette rencontre a été reportée au mardi 25 janvier 2011, toujours au palais de l’Eburnie.
Franck SOUHONE
Info: Sercom Tchiffi Zié
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