ABIDJAN, 10 janvier (Reuters) – Le gouvernement d’Alassane Ouattara a dressé la liste de seize responsables économiques et financiers ivoiriens qu’il veut voir sanctionnés par la communauté internationale pour leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir.
Dans un communiqué, le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement demandent lundi que « les dirigeants des institutions du secteur bancaire qui collaborent avec le régime illégal de Gbabgo soient soumis à des sanctions ».
Laurent Gbagbo conteste sa défaite à la présidentielle du 28 novembre et a été reconnu vainqueur par le Conseil constitutionnel, alors que la commission électorale a proclamé la victoire d’Alassane Ouattara, une décision soutenue par les Nations unies.
Des sanctions, notamment un gel des comptes bancaires et l’interdiction de se rendre aux Etats-Unis ou dans l’Union européenne, frappent déjà Laurent Gbagbo et ses proches.
Parmi les personnalités que le gouvernement Soro veut voir sanctionnées figurent Gilbert Ako, responsable du secteur du cacao, Denis N’Gbe, qui dirige la branche locale de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest, quatre responsables du Trésor et des directeurs de plusieurs banques comme l’Ecobank Cote D’Ivoire ETIT.CI. et Standard Chartered (STAN.L: Cotation).
Le directeur de l’unique raffinerie de pétrole du pays est également visé. (Tim Cocks, Guy Kerivel pour le service français
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