Chers Amis, Frères et Sœurs,
Nous vous félicitons pour les conclusions et recommandations de vos travaux dans le cadre de la deuxième Convention Extraordinaire de la CSCI qui a eu lieu le 5 et 6 Janvier 2011.
L’Afrique, à travers la Côte d’Ivoire, vient de faire la preuve, sans équivoque, de la maturité et de la sagesse de ses fils et filles à faire face aux grands défis de la Survie et de la Renaissance de ce Continent Berceau de l’Humanité. Nous en sommes fiers et vous en remercions !
Nous vous encourageons à poursuivre les efforts pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations de la deuxième Convention Extraordinaire de la CSCI.
Permettez-nous d’exprimer nos souhaits de voir la CSCI, forte du travail abattu, être associée à toutes les consultations visant la stabilisation de la situation en Côte d’Ivoire.
Qu’il nous soit également permis de faire inscrire dans les débats, sans passion ni tabou, la Problématique de la Présence Militaire Etrangère en Côte d’Ivoire, pour en tirer des conclusions et recommandations avec la même maturité et sagesse ayant prévalu à la deuxième Convention de la CSCI.
En effet, nous osons croire que 50 ans après les Indépendances Africaines, les pays africains ont atteint la maturité de mettre sur place des Forces Armées Nationales pour défendre leur Souveraineté et l’Intégrité de leurs Territoires.
La présence des Forces Militaires Etrangères en Côte d’Ivoire, et dans tout autre pays africain, ne peut se concevoir que dans le cadre d’une Entité Panafricaine de Défense. Elle doit être sollicitée par un Gouvernement Africain Souverain, pour intervenir dans un cas d’agression par une Puissance Etrangère à l’Afrique.
La situation actuelle en Côte d’Ivoire offre à l’Afrique une opportunité unique de mettre en place une Armée des Africains, par les Africains et pour l’Afrique : « Une Armée Panafricaine pour la Défense de l’Afrique».
Un défi est donc lancé aux Spécialistes Militaires et autres, Africains, et seulement Africains; d’en proposer la mouture pour des consultations aux niveaux national et continental.
Pour ce faire, un Comité de Pilotage serait utile.
Salutations fraternelles
Dr. Oec. Ngingilu J. Daves, Akwa Zombo
Luanda, 8 Janvier 2011
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