Voici l’élogieux portrait qu’en dresse le Numéro 3214 de Paris Match de fin décembre 2010 :
« Après quinze ans de Légion, Frédéric Lafont est à la tête de la plus importante compagnie de sécurité privée du pays. Ce protestant atypique, fils de médecin, a bâti en quelques années un petit empire en Afrique, qui comprend une compagnie d’aviation, des hôtels, des bars et des restaurants, près d’une trentaine de sociétés. Pendant les émeutes de 2004, avec son colt, il a fait huit prisonniers qui avaient franchi son mur d’enceinte. « J’avais seulement 17 cartouches, dont la moitié était périmée », dit-il en souriant. Aujourd’hui, c’est avec un Glock, un automatique dernier cri, qu’il va chercher ses clients en difficulté. En une semaine, lui et ses hommes ont évacué vers l’aéroport une soixantaine d’expatriés, pris au piège chez eux par une foule en colère »
Le voila en sauveur de français pris au piège des patriotes de gbagbo….
Mais l’ex-légionnaire est en fait un fervent supporter de l’ex-président gbagbo il en a même épousé une de ses nièces qui gère aujourd’hui sa société de surveillance Vision.
Il lui doit aussi sa réussite et sa fortune (il dirigerait aujourd’hui plus d’une vingtaine de sociétés avec environ 2000 employés tant en Afrique de l’ouest qu’au Maghreb)
L’origine des fonds : l’ex président de Côte d’ivoire et surtout les bénéfices réalisés dans la vente d’armes à la Côte d’Ivoire en toute illégalité puisque bravant l’embargo prôné par l’ONU il a été le principal intermédiaire entre la Côte d’Ivoire et la société de vente d’armes SAS Togo de Robert Montoya.avant de la racheter en 2008.
Et maintenant le bon lafont est présenté comme le sauveurs des français de Côte d’Ivoire comme il l’avait déjà été en 2004 face aux appels de pillages des intérêts français orchestrés par le couple gbagbo avec ce merveilleux slogan « à chaque ivoirien son français »
Aujourd’hui lafont peut continuer à protéger moyennant finance ses riches clients français (pas les autres ça ne rapporte rien) sans problème il ne risque pas d’être gêné par les forces nationales ivoiriennes, gbagbo ayant même récemment fait appel avant les élections à Frédéric Lafont et ses sociétés Risk & Vision pour épauler le Cecos, l’unité d’élite formée de policiers et gendarmes ivoiriens visiblement impliquée dans les enlèvements et disparitions d’opposants au candidat gbagbo dès le lendemain du second tour.(le TPI est pas loin)
On peut espérer que les nouvelles autorités se pencheront sur le dossier du dénommé lafont sauveur des français de Côte d’ivoire envers et contre tous et que la justice internationale étudiera de près son parcours acrobatique et dénué de tout scrupule.
Que c’est b’O .Pourvu que ça dure.
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