Je saisis cette occasion pour informer l’opinion nationale et internationale des dérives qui mettent en péril la Côte d’Ivoire et en danger la démocratie ivoirienne. La logique de confiscation du pouvoir savamment mise en œuvre par les ennemis de la paix et de la réconciliation nationale m’a emmené à prendre mes responsabilités devant l’histoire en reconnaissant la victoire de Monsieur Alassane Ouattara Président démocratiquement élu par le dépositaire du pouvoir en Côte d’Ivoire. Le peuple ivoirien a tranché le 28 novembre en faveur du candidat du Rhdp Alassane Ouattara que je n’ai pas soutenu comme d’autres Ivoiriens qui ont cru en la grandeur du Président Gbagbo pour qui nous avons donné corps et âme. Malheureusement depuis la proclamation des résultats par la commission électorale et l’invalidation d’une partie des suffrages de la population issue de 9 départements de la Côte d’Ivoire ; le pays vit dans une confusion institutionnelle sans précédent ; le régime de Laurent GBAGBO isolé plus que jamais tien au bout d’un fil seulement. Sachant que ce fil va lâcher d’un moment à l’autre il se lance dans une campagne d’intoxication faisant croire au peuple qu’il y’ a un complot contre la Côte d’Ivoire. Je voudrais dire aux jeunes ivoiriens qu’ il n’en est rien et la jeunesse ivoirienne doit se ressaisir et abandonner Blé Goudé et compagnie car il n’ont aucun sens de la réconciliation sauf assouvir leur soif de s’accrocher par tous les moyens au pouvoir en faisant des jeunes ivoiriens une chaire à canon. Je dis non a cette entreprise machiavélique qui consisterait à opposer les Ivoiriens contre les Ivoiriens. Je publie ce communiqué pour dire à l’opinion nationale et internationale que je fais l’objet d’une traque depuis que j’ai pris mes distances d’avec la position adoptée par les jeunes patriotes Ce dimanche 26 décembre 2010, Un commando de douze personnes c’est rendu dans l’après-midi à mon domicile d’Abidjan. Informé, j’ai pris mes dispositions pour échapper á un enlèvement. Mes bourreaux n’ont trouvé d’autres moyens que d’incendier ma maison parce que je possède des documents compromettants. Depuis lors, le président du Mouvement ‘’J’aime Gbagbo’’ que je suis est rentré dans la clandestinité. Parmi les éléments armés partis chez moi, j’ai reconnu le capitaine K. de la P.J, agissant sous les ordres d’un général. Depuis qu’il a appris que j’avais pris mes distances avec Blé Goudé, j’étais l’objet d’une chasse à l’homme pendant que d’autres personnes tentaient de me ramener á la raison, soit en me proposant une rencontre avec Laurent Gbagbo soit en me proposant un secrétariat d’état dans le « gouvernement » illégal du professeur Aké N’gbo. Moi Al Moustapha, (…) originaire de Touba, j’ai décidé de tourner le dos á la confiscation du pouvoir. Mon amour pour Gbagbo m’empêche d’aller plus loin pour le moment, mais j’espère que Blé Goudé et tous les autres va-t-en guerre qui poussent au crime et au suicide, pourront mettre fin à la prise en otage du peuple ivoirien et de la démocratie. Je demande à la presse nationale et internationale de rester à l’écoute car je m’exprimerais cette semaine au cours d’une conférence de presse pour dire aux Ivoiriens la vérité et les prévenir du mode opératoire de la bande de Blé GOUDE.
Fait à Accra, le dimanche 26 /12/2010 à 18H30
Al Moustapha, ex-leader de la galaxie patriotique
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