La réplique du camp d’Alassane Ouattara ne s’est pas fait attendre après que le camp de Laurent Gbagbo ait brandi le spectre de la « guerre civile », qui serait la conséquence de l’intervention militaire de l’armée de la CEDEAO : l’ECOMOG.
« Laurent Gbagbo sera responsable de tout ce qui arrivera aux ressortissants de la CEDEAO », a rétorqué Ally Koulibaly, proche d’Alassane Ouattara « vainqueur » de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier selon la Commission Electorale Indépendante (CEI).
M. Koulibaly ne déplore que le camp rival « menace » les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest vivant en Côte d’ Ivoire au motif qu’une solution militaire est « inacceptable » en vue de la résolution de la crise post-électorale.
La Côte d’Ivoire accueille près de 60% d’étrangers issus de la Cedeao depuis des décennies au nom de l’intégration sous-régionale inspirée de la politique d’ouverture de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire moderne.
Seraphin KOUASSI, à Abidjan, © AfriSCOOP
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