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De retour d’Afghanistan, où il était allé rendre visite aux troupes françaises, le ministre de la défense, Alain Juppé, a indiqué que la France restait vigilante quant à la situation en Côte d’Ivoire « parce que ça peut déraper ». « Nous suivons quasiment heure par heure les développements », a-t-il assuré sur France Info, lundi 27 décembre.
Interrogé sur une éventuelle action militaire, il a répondu : « Si la force doit être utilisée, c’est aux Nations unies de le décider ou aux organisations africaines, ce n’est pas la France qui va le décider. » Si les appels de la communauté internationale à Laurent Gbagbo ne suffisent pas, a poursuivi le ministre, « des sanctions seront nécessaires et nous sommes évidemment prêts à nous y associer. » Quant aux troupes françaises présentes en Côte d’Ivoire – la force Licorne, qui compte 900 soldats – elles sont là pour protéger les 15 000 Français qui y résident, a ajouté M. Juppé. « Si le moindre danger pesait sur eux, nous interviendrions pour les protéger », a-t-il assuré.
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