COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DES INDIVIDUS EN TENUES MILITAIRES TIRENT SUR LE SIEGE DE L’ONUCI
Abidjan, le 18 décembre 2010…Dans la nuit du vendredi 17 décembre au samedi 18 décembre 2010, une patrouille de l’Opération des Nations Unies Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui effectuait ses tâches habituelles à Abidjan a été suivie par un groupe de six hommes armés vêtus de tenues militaires et voyageant dans un véhicule civil.
A l’arrivée devant le siège de l’ONUCI à Sebroko, les occupants du véhicule civil ont tiré en direction de la patrouille de l’ONUCI alors qu’elle entrait dans les locaux de la mission. Les assaillants ont poursuivi leurs tirs tout au long du mur d’enceinte du siège obligeant la sentinelle à riposter.
L’ONUCI réitère son appel au calme et à la sérénité et invite toutes les parties concernées à éviter le recours à la violence.
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Pour toute information supplémentaire, prière de contacter:
Hamadoun Touré, Porte-parole
Tél. : +225-06203305 ; Portable : + 225-05990075 ; Fax : +225-020235107
Courriel : hamadoun@un.org.
http://www.onuci.org
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Côte d’Ivoire : Gbagbo exige le départ de l’ONU et de la France
La situation est toujours très tendue en Côte d’Ivoire. Après les manifestations meurtrières de ces derniers jours, Laurent Gbagbo, président auto-proclamé, a demandé samedi le départ «immédiat» de la mission de l’ONU dans le pays, l’Onuci, et de la force militaire française Licorne.
L’opération onusienne compte quelque 10 000 Casques bleus et la force Licorne de l’ex-puissance coloniale française environ 900 hommes.
Dans un communiqué lu à la télévision d’Etat, le gouvernement Gbagbo estime que «l’Onuci a largement failli à sa mission en posant des actes qui ne sont pas conformes à son mandat» d’impartialité. Il l’accuse notamment d’avoir soutenu les forces ex-rebelles alliées à Alassane Ouattara, également proclamé président. Il précise aussi qu’il «s’oppose d’ores et déjà au renouvellement de cette opération qui expire le (lundi) 20 décembre 2010».
Gbagbo veut livrer le «combat» contre Ouattara
La crise née de la présidentielle du 28 novembre a précipité la Côte d’Ivoire au bord de la guerre civile. Le camp de Laurent Gbagbo est resté aux commandes du pays, alors qu’Alassane Ouattara a été reconnu par l’ONU comme le «président élu». Depuis les instances internationales, l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, les Etats-Unis et la Cédéao pressent les partisans de Gbagbo de céder le pouvoir et brandissent la menace de sanctions. Mais camp de l’«ex-président» a décidé de rester sourd à ces appels et de se radicaliser.
Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse pro-Gbagbo, a promis samedi que la véritable confrontation allait commencer avec l’autre président proclamé. «La récréation est terminée !», a-t-il affirmé. «Je demande à tous les Ivoiriens de s’apprêter à livrer ce combat, on va libérer totalement notre pays», a poursuivi celui qui fut le fer de lance de violentes manifestations anti-françaises en 2003 et 2004, après l’éclatement de la crise causée par le putsch raté de 2002.
Le camp Ouattara ne veut pas non plus relâcher la pression, malgré la tentative de marche sur la télévision d’Etat qui a fini dans le sang jeudi. Vendredi, les partisans du «second président» sont restés chez eux mais ils ont été exhortés à rester «mobilisés».
leparisien.fr
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