Depuis un temps, le Gouvernement légitime de la Côte d’Ivoire a décidé du contrôle de tous les circuits financiers de l’Etat tant au niveau de l’administration qu’au niveau des régies et Institutions. Cette situation fait que le régime illégitime de Gbagbo, pour ne pas se laisser asphyxier fait appel à ses soutiens libanais pour le sortir d’emmerde. Comme pour contrer les mesures d’en face, l’entourage de Gbagbo a mis sur pied un réseau animé par des libanais aux fins de ravitailler le Palais en argent frais mais aussi et surtout de permettre au régime de fonctionner, même faiblement. Il s’agit d’un groupe de commerçants et opérateurs économiques libanais qui organisent ce qu’il convient d’appeler la résistance financière face au gouvernement Ouattara. Selon des sources bien introduites, le régime sortant serait au rouge, sans un centime, puisque le candidat Laurent Gbagbo a mis toutes les ressources dans sa campagne électorale dans l’espoir de gagner. Le cerveau de ce réseau serait le richissime commerçant libanais Ezzedine Ibrahim, aujourd’hui principal bailleur du régime Gbagbo. Cet homme, en 2000, à l’accession de Gbagbo au pouvoir, était commerçant grossiste de cigarettes. Aujourd’hui, il a bâti un formidable empire, avec l’appui des hommes du régime Gbagbo. Il a presque tous les entrepôts du Port d’Abidjan, il est pratiquement le seul importateur du riz avec près de 100% des importations, et producteur des pâtes alimentaires. Il règne sur un empire qui comprend, entre autres les unités telles que SDTM (riz oncle Sam), Global Manutention, Copraci, Spaguetti Maman, Siprem-CI, Farine malika, Mici, Rotoci (imprimerie rachetée à 35 milliards), Embaci, Global Voyage, Choco Ivoire…. Derrière cet homme extrêmement riche, se cachent bien de barons de LMP et des proches de la famille Gbagbo, dit-on. Tout cet empire a été bâti de 2000 à 2010. Soit pendant les dix (10) ans de règne de Gbagbo. Il va sans dire qu’il a bénéficié des appuis inédits des tenants du pouvoir d’alors. C’est donc pour renvoyer l’ascenseur à ceux qui lui ont permis d’asseoir cet empire financier, qu’il organise, avec un groupe de frères et confrères libanais la résistance économique et financière face au gouvernement Ouattara. En plus de Ezzedine Ibrahim, des noms comme Mustapha Aïdar, Roland Dagher… reviennent dans les indiscrétions. Ce réseau, dit-on, est capable de mobiliser des dizaines de milliards de nos francs pour soutenir le régime agonisant de Gbagbo. Pour ce faire, ils s’adonnent à leur commerce comme si de rien était en faisant sortir des conteneurs, mais aussi et surtout en faisant sortir de l’argent. Mieux, ils paient au régime Gbagbo, des avances sur le Droit unique à la Sortie (DUS) des matières premières, des avances sur les impôts et des taxes douanières de 2011.
Ouattara Chérif
Le Nouveau Réveil
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