Un drame qui prendra certainement date avec l’histoire, s’est produit à « Akéikoi », quartier populeux de la commune d’Abobo. Un parricide y a été commis. Le lieutenant des Fanci Bakayoko Siaka 54 ans, en service à l’intendance militaire, a atrocement trouvé la mort. Ce, des mains de sa propre fille, Bakayoko Maïmouna 34 ans, que l’on dit connaître une déchéance mentale par moment. A en croire en effet les quelques informations mises à notre disposition, le samedi dernier 11 décembre, profitant de ce qu’il n’est pas de service ce week-end là, l’officier des Fanci est donc tranquillement à son domicile, en compagnie des siens. Un week-end qu’il estime radieux en dépit de la situation politique délétère de l’heure, où il peut à tout instant, être appelé au front. Bien malheureusement, ce week-end là ne sera pas du tout celui qui était espéré. Car du sang viendra tragiquement colorer ce jour-là. Et
comment ? Il revient en effet que dans l’après-midi, une vive altercation éclate entre le militaire et sa fille Maïmouna. Les fondements de cette altercation là, nos sources n’en disent pas vraiment grand-chose. Mais en tout cas, il ressort qu’au cours de celle-ci, l’officier des Fanci, impose son autorité de père. Il ne fait pas dans la dentelle pour marteler à la face de sa fille, qu’il ne peut en aucun cas, tolérer ses dérives de quelque nature que ce soit. Même si des excuses sont trouvées bien souvent à la jeune fille, pour son état mental désagrégé. L’élément des Fanci fait feu de tout bois. Et un peu plus tard, satisfait d’avoir mis les points sur les « i », le lieutenant Bakayoko Siaka part se reposer dans sa chambre. Mais apparemment, ce jour-là, sa fille semble être dans un état mental suffisamment propre, pour comprendre qu’elle a été humiliée par son père. Et cela, vraisemblablement, Maïmouna ne
peut le tolérer. Et à cet effet, elle choisit une terrible solution pour se venger de son paternel. Toujours selon les renseignements, aux environs de 17h, elle se munie d’un pilon et pénètre furtivement dans la chambre de son père où celui-ci est étendu sur son lit. Et profitant de ce que ce dernier est assoupi, elle lui brise le crâne de violents coups de pilon. Puis, Maïmouna ressort de la chambre pour se fondre dans la nature. Bien curieux pour une aliénée mentale qui semble parfaitement savoir qu’avec un tel acte, il y a forcément des conséquences pénales qui s’appliquent. Et comme elle ne veut pas les assumer, elle choisit tout simplement de se tailler dans la nature. Pour sa part, c’est agonisant, que l’officier des Fanci est découvert. Rapidement, il est évacué au « Grand centre de santé », une clinique du quartier. Hélas, le pauvre homme ne survit pas à ses graves blessures. La brigade de gendarmerie d’Abobo
a été saisie. Une enquête est en cours, pour faire la lumière sur le parricide. Et cela passe forcément par l’arrestation de la meurtrière qui selon nos sources, était encore introuvable au moment où nous mettons sous presse.
KIKIE Ahou Nazaire
Soir Info
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