La Côte d’Ivoire est replongée subitement dans une crise constitutionnelle sans précédant avec ce bras de fer qui oppose les deux challengers de l’élection présidentielle dont les résultats ont été contestés par le Laurent Gbagbo dès leur annonce par la commission nationale électorale indépendante. Aussitôt c’est la cour constitutionnelle qui usa de ses pouvoirs pour invalider les résultats, en proclamant vainqueur le président sortant. De fil en aiguille la victoire changea de camp. Le pays est ainsi en pleine tourmente. Les événements se précipitent et des violences sont imminentes dans un pays déchiré par des années de guerre fratricide. Le problème risque cette fois de prendre une tournure plus grave et la communauté internationale doit se montrer plus intransigeante face à l’entêtement de Laurent Gbagbo qui se moque de la volonté des ivoiriens à travers des urnes transparentes et bafoue les règles élémentaires du jeu démocratique. La soif du pouvoir conjuguée à une fougue aveugle d’un homme qui a montré toutes ses limites ne doivent pas faire désarmer les démocrates au point de laisser un individu usé par la tricherie et se montrant sans scrupule, conserver un fauteuil qu’il a perdu. C’est inadmissible.
C’est une honte pour l’Afrique, une offense au droit. Tous les moyens doivent être utilisés pour faire partir cet homme qui constitue une menace à la paix en Cote- d’ivoire et à ses voisins. Gbagbo est loin d’incarner le modèle d’homme de paix, de tolérance et de réconciliation. Qu’il soit l’ennemi de Ouatara n’est pas le plus important. Mais quand il va jusqu’à usurper de manière cavalière une victoire avec une méthode aussi flagrante et basse, voilà de quoi le disqualifier définitivement du pouvoir. Comme pour opposer un mépris outrageant à la communauté internationale unanime pour dénoncer un holdup up électoral, le putschiste Gbagbo multiplie les maladresses ridicules pour justifier son coup d’état contre la constitution de son pays. Au lieu de s’inspirer de l’exemple de la Guinée qui vient de clore sa page turbulente, et se retirer honorablement de son trône, le personnage de Gbagbo préfère mettre l’huile au feu et replonger la Côte-D’ivoire dans un bain de sang pourvu qu’il reste au pouvoir par la force. Mais, il ne sait pas qu’il court vers sa perte en quittant le palais présidentiel pour répondre de ses actes devant les tribunaux internationaux qui attendent avec impatience ce jour devenu proche. Les ivoiriens sont de grands hommes pour accepter de cautionner cette mascarade éhontée. Le peuple a trop souffert pour céder à cette usurpation de leur victoire incontestablement saluée par les observateurs internationaux. La volonté du peuple prime de loin sur les instincts bassement autocratiques de cet « acteur hollywoodien ». L’heure est grave en Côte- d’ivoire pour que le monde entier croise les bras et laisse un vaincu proclamer avec sang froid sa victoire pour s’auto-investir président alors que les urnes en ont décidé autrement. Si Gbagbo remporte son bras de fer avec la communauté internationale, la voie est définitivement ouvert aux coups d’état en Afrique. Ce qui ne doit pas être encouragé ….
pointschauds.info
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