Depuis vendredi dernier, le quartier Abattoir de la commune de Port-Bouët où vit une forte communauté étrangère est l’Objet d’assaut d’extrémistes du Fpi, appuyé par la police.
La tension provoquée par la proclamation du président sortant, vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier, par le conseil constitutionnel n’épargne pas ce quartier où selon des témo ins, deux burkinabè ont été froidement abattus ce samedi matin par la police. Selon toujours les riverains, des tirs nourris ont été entendus aux environs de 5 heures du matin ce samedi dans les environs de l’aéroport. La veille déjà, un groupe de jeunes identifiés comme des partisans de Laurent Gbagbo« réglait » ses comptes aux riverains du quartier abattoir réputé être un quartier favorable au rassemblement des houphouëtistes pour la paix (Ado). Bilan, de l’attaque d’hier soir, plusieurs blessés dont le fils du chef coutumier burkinabé de la commune, Naba wobgo, qui a reçu une balle dans la cuisse gauche, hier, aux environs de 17 h 30 mn.
Dans la commune d’Abobo et d’Anyama, au nord d’Abidjan, la police qui y est massivement déployée a procédé toute la nuit de vendredi à des tirs nourris donnant l’impressionnant d’une commune en état de guerre. Les communautés étrangères vivant dans ces quartiers terrorisés, appellent de toute urgence leurs autorités diplomatiques à donner de la voix pour que leur sécurité soit assurée dans une telle confusion. L’ambassadeur du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire, son Excellence Emile Ilboudo, est instamment prié de réagir dans ce sens avant que d’autres morts ne s’ajoutent.
Sir Alfred, Informateur.net
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