C’est la fin d’un suspense considérable : la CEI vient de proclamer les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne après plus de trois jours d’attente. Alassane Dramane Ouattara (ADO) arrive en tête avec 54,1 % des voix contre 45,9 % pour son rival le président sortant Laurent Gbagbo. Mais le camp présidentiel a d’ores et déjà déposé des recours au Conseil constitutionnel, qui s’est donné sept jours pour promulguer les résultats définitifs.
Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale ivoirienne (CEI) a annoncé jeudi la victoire d’Alassane Ouattara au second tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre. Le score provisoire est pour l’instant sans appel : ADO l’emporterait avec avec 54,1% des voix, tandis que son adversaire, le président sortant Laurent Gbagbo, n’est crédité que de 45,9% des suffrages.
Toute la question est désormais de savoir ce que compte faire Laurent Gbagbo, qui a déjà déposé des recours devant la CEI et le Conseil constitutionnel présidé par un de ses proches, Paul Yao N’Dré, un fondateur du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir). Alors que, selon tous les observateurs de la communauté internationale (ONU, UA, UE…) le scrutin s’est déroulé dans un climat « globalement satisfaisant » et « démocratique », une annulation de l’ensemble des opérations de vote est espérée par le camp Gbagbo qui n’a eu de cesse de répéter que « tout était encore possible avec le Conseil constitutionnel ».
Paul Yao N’Dré a lui-même tenu une conférence de presse peu avant l’annonce des résultats pour expliquer que, compte tenu des requêtes en annulation déposées par La majorité présidentielle, le Conseil constitutionnel se donnait sept jours pour promulguer les résultats définitifs. (Avec agences)
Les commentaires sont fermés.