Les violences verbales et physiques constatées pendant la campagne du second tour de la présidentielle n’ont pas suffi à décourager les électeurs. A Abidjan comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont voté dans le calme et la sérénité.
Le couvre-feu instauré samedi dernier n’a pas servi de prétexte aux électeurs qui très tôt ce dimanche 28 novembre, ont pris d’assaut les bureaux de vote. Comme indiqué par la Commission électorale indépendante (Cei), les bureaux de vote dans leur ensemble ont ouvert à sept heures pour se refermer aux alentours de dix-sept heures.
Même si le scrutin s’est tenu dans une atmosphère semblable à celle qui a régné lors du premier tour, l’affluence n’a cependant pas été pareille. A Yopougon, Adjamé ou à Cocody c’est le lieu de le dire, le faible taux de participation était perceptible.
A Yopougon, les électeurs étaient déjà à partir de huit heures en rang devant les bureaux de vote de l’Epp Siporex et de l’école des sourds. C’est disciplinés que chacun d’entre eux attendait son tour de passage pour accomplir son devoir civique. Mais l’on pourrait se rendre compte que l’affluence n’était pas au rendez-vous. Malgré la faible affluence, l’on pouvait déplorer la lenteur entre les tours de passage du fait du remplacement des accesseurs et agents des bureaux de vote.
Même constat dans les communes d’Adjamé et de Cocody, où déjà aux environs de treize heures, les bureaux de vote bien qu’ouverts avait le visage d’un bureau en plein dépouillement. Au lieu de voir des électeurs en rang, attendant leur passage, c’est plutôt des bureaux de vote vide que l’on apercevait. Là, ce sont les agents qui se tournaient le pouce à attendre les électeurs même si dans certains bureaux quelques retardataires étaient encore alignés.
Rappelons que pour ce second tour, deux candidats étaient en lice : Laurent Gbagbo de La majorité présidentielle (Lmp) et Alassane Ouattara du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Hermann DJEA
afreekelection.com
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