L’Association citoyenne pour Gbagbo du président Elie Halassou n’a pas voulu rester en marge de l’actualité politique en montant au créneau afin de commenter les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. C’était le dimanche 7 novembre 2010, dans la commune de Cocody.
Les langues se délient de plus en plus depuis la proclamation des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Commentant les résultats définitifs du scrutin du 31 octobre, Elie Halassou a dit que le score de 38,03% du candidat de La Majorité présidentielle (LMP), suscite plusieurs réflexions. « Laurent Gbagbo est passé 1er au premier tour avec 38% et se retrouve donc au second tour. Ce résultat s’il n’est pas un échec, n’est pas aussi une victoire. Pour ne pas être extrémiste, il faut dire que les chiffres obtenus sont en deçà des espérances », a fait savoir le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo. Résultat qu’il attribut à de nombreuses défaillances internes et au réseau de campagne de Laurent Gbagbo. Aussi invite-t-il le candidat de LMP à faire le nettoyage autour de lui. « La victoire au deuxième tour est véritablement l’affaire du Président-candidat qui devra faire une véritable chirurgie autour de lui », a-t-il conseillé. A l’en croire, loin des conflits de personnes qui minent le camp présidentiel et des défaillances internes, LMP gagnerait à axer sa stratégie de campagne autour des thèses fédérateurs. Car pense-t-il, l’équation est simple. Il s’agira dans son entendement, d’une campagne qui mettra en évidence ceux qui ont envoyé la guerre et ceux qui ont résisté. Surtout qu’au vu des résultats, Laurent Gbagbo incarne, à ses yeux, la majorité nationale. Et de proposer le profond réaménagement de la direction nationale de campagne du candidat de LMP à la jeunesse en général et à la galaxie patriotique en particulier. Puis de conclure en décriant le non appui à ses actions concernant les naturalisés qui représentent un électorat de 800 000 à 1 000 000 de personnes dont il estime qu’il ne faut pas laisser le monopole aux autres.
A Dedi
L’Intelligent d’Abidjan
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