Sériba Koné pour connectionivoirienne.net
A la faveur de la 6è commémoration des évènements de novembre 2004, le Copavil (Collectif des patriotes victimes de la licorne) a publiquement apporté son soutien à Laurent Gbagbo. « L’un représente pour nous un modèle de résistant de lutte pour les Institutions Républicaines, tandis que l’autre est le commanditaire du coup d’Etat de 1999 et de la tentative de coup d’Etat de 2002 qui ont tous meurtri et désorganisé la société ivoirienne ».
Telle est en substance la raison pour laquelle enfants, femmes et déplacés de guerre de 2002 se sont joints selon, Touré Bernard, vice-président chargé de la communication du Copavil, aux victimes des évènements de novembre 2004 pour porter Laurent Gbagbo au pouvoir au soir du 28 novembre 2010. Cette information a été portée à la connaissance des journalistes ce matin au siège dudit Collectif sis aux II-Plateaux aux encablures de Sococé.
Comme les précédentes années, cette commémoration a été l’occasion d’organiser une journée porte-ouverte ce jour, le jeudi ce sera la journée-temoignage à l’esplanade de l’hôtel Ivoire qui représente pour ces victimes un symbole, puisque théatre es opérations. Le vendredi il est prévu une grande veillée de prière de 20h à minuit par des prêches qui seront faites par toutes les confessions religieuses, avec à 6h, la prestation des chantres. Le clou de la cérémonie est prévu pour samedi, à la Fondation Félix Houphouët Boigny de la Paix de Yamoussoukro par des projections de films.
Touré Bernard qui était entouré de Koun Martial et de Yoro respectivement président et représentant des cinq associations sœurs a rendu hommage à tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines de la licorne (armée française) avant de réitérer le soutien du collectif à Gbagbo. Pour lui, c’est avec dignité que les victimes et les déplacés de guerre continuent de porter les séquelles de novembre 2004, qu’ils qualifient de sacrifices, « pour que perdure une Côte d’Ivoire souveraine, indépendante et libre avec Laurent Gbagbo ». Aussi, a-t-il insisté sur le soutien jusqu’à preuve du contraire, « les sacrifices que continue de faire Laurent Gbagbo » quant à la prise en charge des victimes. Le conférencier n’a pas voulu faire trop de commentaires sur les démarches entreprises pour que justice soit rendue. Toutefois, il a rassuré les uns et les autres que l’affaire est aux mains des experts qui ont saisi les hautes autorités françaises.
En mot de fin, le président Touré Bernard n’a pas manqué d’indiquer que le Copavil reste ouvert aux autres associations de victimes notamment, ceux des déchets toxiques.
Sériba Koné pour connectionivoirienne.net
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