Cédric Lombardo, conseiller spécial auprès du Président de la République, en charge des questions environnementales et spatiales a présenté récemment un focus sur certains points du changement climatique à la CCI-CI (Chambre de commerce et d’Industrie de côte d’Ivoire). C’était en présence de Jean Louis Billon, président de ladite chambre et les acteurs du secteur environnemental. Pour Jean Louis Billon, le cadre de vie revêt une importance capitale. «Nous sommes tous demandeurs d’environnement sain», a-t-il estimé. Précisant que l’environnement décent doit être propice à tous. «A Dabakala, nous n’avons pas les moyens. Mais, nous sommes en train d’éduquer la population à payer une taxe pour ça», a-t-il expliqué. Pour le président, il faut développer un cadre économique, identifier et promouvoir un cadre économique existant, susciter l’élaboration d’un portefeuille, lutter contre la déforestation et améliorer la pratique agricole. A sa suite, Cédric lombardo a exposé sur les enjeux environnementaux, la déforestation et le cadre de vie pour la compréhension des axes fondamentaux. Selon lui, l’émission de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère sont d’origines diverses. Les GES retiennent la chaleur sous terre entrainant une augmentation des tensions et une perturbation climatique. A l’entendre, ce phénomène est mondial. Les émissions sont aujourd’hui supérieures au scénario avec des conséquences sociales négatives. Prenant l’exemple de la Cote d’Ivoire, l’expert des questions environnementales et spatiales a indiqué que le monde rural est le premier gestionnaire des ressources naturelles. A l’en croire comme conséquence du changement climatique en Côte d’Ivoire, il y aura une augmentation de l’émission à Abidjan et le Nord du pays. «Tous les facteurs de production que nous avons dans le nord de la Côte d’Ivoire sont en train de changer. Les catastrophes climatiques augmentent de plus en plus en Afrique avec des pénuries d’eau, des villages et régions des lacs ont soif. Dans le domaine agricole, la productivité est directement liée à la pluviométrie. Une évolution des paramètres environnementaux impactent directement le potentiel agricole, animal et les ressources halieutiques. A cela, s’ajoutent les risques de conflits entre éleveurs et agriculteurs», a-t-il énuméré. Pour pallier cette insuffisance, l’expert a recommandé entre autres la négociation et coordination régionale, une mesure climatique, la réduction de risques et la recherche sur les changements environnementaux.
Armand Kouamé
L’intelligent d’Abidjan
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