Par Jean-Pierre Ndongo | afriqueactu.net
En Côte d’Ivoire l’on se dirige vers le second tour de l’élection présidentielle. Il est censé mettre un terme à dix années de crise politico-militaire. Mais la presse internationale reste sceptique.
Personne ne sort triomphant de cette première élection présidentielle libre dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Un second tour opposera le président sortant Laurent Gbagbo et l’opposant Alassane Ouattara. Mais au lieu de la réconciliation espérée en Côte d’Ivoire, c’est une polarisation qui s’annonce une nouvelle fois à l’horizon.
Ouattara, premier ministre libéral dans les années 90, passe pour l’instigateur de la rébellion nord-ivoirienne qui entretient d’étroits contacts avec le Burkina Faso et le Mali. Ouattara n’avait pu se présenter aux élections précédentes en raison de son origine prétendument burkinabe.
Les partisans de Gbagbo se considèrent comme les représentants de la population ivoirienne véritablement autochtone. Les résultats du premier tour sont l’indice d’une fracture nord-sud entre Ouattara et Gbagbo.
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