Le candidat du Pdci-Rda à la présidentielle du 31 octobre, Henri Konan Bédié a animé une conférence de presse hier 28 octobre 2010 au siège de son parti à Cocody. Le candidat du Pdci a réagi à la décision du Chef d’état-major des armées, le général de corps d’Amées, Philippe Mangou de fermer les frontières et aéroport en cas de troubles dans le pays lors du scrutin. « Je n’ai pas peur », a-t-il répondu. Il en a donné les raisons. « D’abord, fermer les frontières à la fin d’une campagne électorale pour déconseiller qu’on mette le feu, ne concerne pas le Pdci. Fermer les frontières, c’est courant dans les pays africains. Ce n’est pas le moment de voyager pour ce qui concerne les candidats que nous sommes », a-t-il précisé.
Prêt à diffuser (Pad)
Il a donné les raisons fondamentales qui l’ont amené a boycotté son passage à la télévision nationale Première chaine pour l’émission « Face aux électeurs ». Il a rappelé que son Prêt à diffuser (Pad) a été « dénaturé ». Pour Henri Konan Bédié, « il s’agit de tous les manquements, de tous les manques de respect à l’égard de l’ancien président de la République que je suis même si j’anime un parti politique d’opposition ». « Vous avez vu d’abord, les candidats dits indépendants ensuite vous avez vu les candidats présentés par des partis politiques autres que ceux du Cpc et à la suite, devrait avoir à leur tour, les candidats faisant parti du Cpc. Mais, vous voyez que le choix pour l’ordre de passage de ces candidats contre toute attente reste quelque chose d’opâque. Nous pensions que l’ordre de passage serait donné par l’ordre alphabétique qui est celui préconisé par le Conseil constitutionnel, mais rien de tous cela. Je crois que cela se fait selon la tête du candidat », a-t-il dénoncé. En ce qui concerne les candidats du Cpc (Cadre permanent de concertation) le candidat du Pdci, dont la conférence de presse était retransmise sur plusieurs écrans géants dans la cour du siège de son parti a noté que « au lieu de cet ordre alphabétique ou d’un tirage au sort qui aurait éviter toute contestation, on a fait les choses en sorte que le candidat-président ait le dernier passage, c’est-à-dire, le 29 octobre au soir et après quoi, il n’y aurait plus de possibilité d’intervenir. C’est dire que tout était fait en sorte de donner la parole au candidat-Président afin qu’il ait le dernier mot de ces passages à la télévision. Nous avons beau protesté ils ont continué leur pratique à savoir de ne pas faire entendre le candidat directement pendant son meeting lorsqu’il parle à la population « . Voilà les raisons pour lesquelles Henri Konan Bédié a décidé de ne plus cautionner « cette façon de faire ».
Interrogé sur la conséquence de boycott, Bédié a montré son désintérêt pour la Rti à travers la position de ses militants: « Tous relèvent le peu d’importance accordé au sujet pour la bonne raison que par leur manque de professionnalisme, manque d’impartialité, la Rti aujourd’hui, quand elle commence ses émissions rencontre purement et simplement le boycott de la population qui ferme le poste ».
K.A.Parfait
Soir Info
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