Une blessée, des véhicules endommagés
Le dimanche 24 octobre 2010, à Daloa, une bande d’individus armés de gourdins, de pierres et se réclamant militants de l’opposition s’en sont violemment pris au cortège du président de l’Union des nouvelles générations (Ung), Stéphane Kipré. C’est au niveau de la grande mosquée de la ville que ces jeunes gens, animés de mauvaises intentions, ont bloqué puis attaqué la délégation de Stéphane Kipré. Si ce dernier s’en est sorti, cela n’a pas été le cas pour une dame, membre de la délégation. Elle a été grièvement blessée. Il s’agit de Madeleine N’Zi, une des vice-présidentes des femmes Ung. Quatre véhicules du cortège ont été saccagés, des pare-brises cassés. Alors qu’il allait rendre visite à l’imam central de la mosquée de Daloa, à la veille du départ de celui-ci pour la Mecque (Ndlr : l’iman central de Daloa est parti hier lui), Stéphane Kipré et sa délégation, ce jour-là, était loin d’imaginer qu’ils feraient les frais de ces militants de l’opposition déchaînés. Ces derniers qui revenaient d’une rencontre avec leur mentor au centre culturel de Daloa ont rencontré le cortège du président de l’Ung sur leur chemin. Ils se sont rués sur la délégation, causant ainsi de nombreux dégâts matériels et menaçant d’incendier les véhicules. Mais cela a pu être évité grâce à la vigilance de la garde rapprochée du président Stéphane Kipré. Pour le staff du président de l’Ung, « il ne fait l’ombre d’aucun doute, que les partisans d’Alassane Dramane Ouattara n’ont pas encore abandonné la logique de la violence, qu’ils ne cessent de brandir, chaque fois, qu’ils sentent qu’une situation leur échappe ». Cette agression, ainsi qu’on le perçoit, interpelle les autorités compétentes sur les risques de dérapage que font courir à l’élection présidentielle, ces actes de barbarie.
Kevin Bakou (Correspondant)
Soir Info
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