Cote d’ivoire présidentielle: Ce scandale pourrait-il influencer le résultat ?
Il est connu de tous qu’en période électorale tous les coups sont permis. Si fondés et bien médiatisés, ces coups peuvent avoir des effets dévastateurs pour l’adversaire politique. Ces derniers mois, semaines et jours, de nombreux sondages, surtout ceux de SOFRES ont donné l’actuel président ivoirien comme probable vainqueur de l’élection du 31 octobre prochain. Bien entendu, après un second tour qui, disent pratiquement tous les sondages l’opposera à l’ex président Henri Konan Bédié (HKB).
Reste que ce scenario semble aujourd’hui aléatoire et fortement tributaire du grand nombre d’indécis. Il sont estimés à 37,1 % de l’électorat selon les résultats d’un sondage réalisé fin août 2010 par l’institut Afrobarometer (une fondation universitaire américano-sud-africaine financée notamment par l’Usaid, l’agence de développement canadienne, plusieurs gouvernements scandinaves, la BAD et la Banque mondiale). Des électrons libres que ce sondage qualifie de jeunes, urbains, éduqués et souvent primo (Nouveaux) votants.
Et si ces 37,1% souhaitaient savoir les connexions off-shore des piliers du Front Populaire Ivoirien ?
Sans équivoque, cela ferait l’affaire du président Henri Konan Bédié et du premier ministre Alassane Dramane Ouattara, les deux outsiders. En effet, à mesure que la date des élections approche, des informations récurrentes font état de ce qu’une nouvelle affaire et non des moindres, connue des services de la Primature ivoirienne serait sur le point d’être mise sur la place publique.
De quoi s’agit-il ?
Selon nos sources, de très hautes personnalités ivoiriennes, pour certains avec épouses seraient dans de beaux draps. Nos sources nous citent notamment le « gentlemen » Mohamed Salamé, l’actuel DG de l’ATCI Koué Kla Sylvanus avec épouse Yokou Henriette, Eugène Diomandé (Ndlr aurait menti à la première dame Simone Gbagbo et aurait signé plusieurs actes de cessions à differentes personnes pour les mêmes actions, faute lourde passible de prison), dame Dounia Salamé et le sieur Shawki Salamé parents à Mohamed Salamé.
Pêle-mêle, des noms de sociétés, certaines très renommées apparaissent dans ce même dossier à scandale. Ces sociétés ont pour nom, la Banque Atlantique de Dossongui, la Abu Dhabi Commercial Bank, STS, DICOM, Hozalis et bien d’autres prêtes noms et sociétés écrans basées aussi bien à Abidjan que dans des paradis fiscaux. Les VIP cités ici haut, pour rappel seraient de solides financiers de la campagne présidentielle de LMP (Ndlr Mouvance présidentielle pro Laurent Gbagbo) qui vient de démarrer.
Le dossier à scandale contient selon les indiscrétions, des extraits de compte bancaire, des copies de chèques, des ordres de transferts et de virements, des cessions d’actifs fictifs, des actes notariés falsifiés, des répartitions d’actions gardées sous scellés prés le greffe du tribunal d’Abidjan-Plateau, des prête-noms…
La campagne est en marche, restez connectés !
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