Par RFI
Une partie des dirigeants de la Commission électorale indépendante ivoirienne dénoncent une convention passée par la CEI avec une société de service informatique, filiale d’un bureau d’études dirigé par un proche du président Gbagbo. Une affaire qui pourrait compromettre la tenue du premier tour de la présidentielle prévu le 31 octobre.
Crise de nerfs à la CEI. Huit mois après sa dissolution par le Président Gbagbo, la Commission électorale indépendante, depuis le début de la semaine, vit en effet au rythme des réunions de crise.
Craignant une hypothétique manipulation des résultats du premier tour de la présidentielle, des représentants de l’opposition siégeant à la CEI entendent remettre en question une convention signée par la Commission électorale en 2007 avec une société de services informatiques, et qui avait pour objet d’assister la CEI dans le traitement de ses données.
La SILS, la Société informatique de localisation et de sécurité, est une filiale à 75 % du BNETD, le Bureau national d’études techniques et de développement, dirigé par un proche du Chef de l’Etat. Une proximité avec le candidat Gbagbo qui, à l’évidence, dérange plus d’une personne à Abidjan.
Une commission a été mise en place, afin de trouver un consensus autour de la SILS. Faute de quoi, on voit mal comment le premier tour de la présidentielle pourrait se tenir le 31 octobre prochain. Car un comptage manuel des résultats provisoires prendrait au bas mot une semaine, alors que la loi impose trois jours seulement pour les proclamer.
Par RFI
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