Dans la région des 18 montagnes, où il conduit la campagne présidentielle du candidat du PDCI-RDA, le Premier ministre Charles Konan Banny a achevé dans la nuit du lundi 18 octobre 2010, la première étape de sa mission, par un grand meeting au stade « Léon Robert « de Man. Après quoi, il a animé une conférence de presse pour faire le point de cette première étape. «Partout où je suis passé, la conviction politique des militants du Pdci n’est, en rien, entachée de découragement. Au contraire, en dépit des difficultés liées à la guerre à nous imposée par les refondateurs, les militants ont donné l`assurance qu`ils voteront pour leur candidat Aimé Henri Konan Bédié, à qui d`ailleurs, ils ont donné rendez-vous au soir du 31 octobre2010 », a-t-il dit, convaincu de ce que le PDCI reste enraciné dans la région. « Ce que je constate, c`est que la région des Montagnes reste profondément le bastion du Pdci-Rda », s’est-il réjoui. Pour ce qui est de la signature du programme commun de gouvernement au RHDP, Banny a fait savoir que cela était un impératif pour arracher le pouvoir à ceux qui le tiennent et qu`il qualifie de « bandits politiques de grands chemins ». Invité à se prononcer sur la question de la sécurité dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO), il dira qu’en ce qui le concerne, il n’a nullement été inquiété par qui ce soit durant son périple. Sur la raison de son recueillement sur la tombe du général Guéi à Kabacouma, voici ce que dit l’envoyé de Bédié: « Guéi et Bédié étaient des enfants politiques de feu Houphouët-Boigny, mais aussi de grands cadres du Pdci. Après la mort du père, les évènements les ont opposés, et c`est Guéi qui a perdu la vie. En ma qualité du messager de Bédié, je me devais d`aller à Kabakouma, dire bonjour à la famille de feu le Gal Guéi, tout en m`inclinant sur la tombe du défunt. C`est ce que j`ai fait ». Après la région des Montagnes, l’envoyé du Pdci-Rda est, pour la 2é étape de sa tournée, depuis le mardi 19 octobre, dans la région du Bafing, pour rallier les populations locales à la cause du PDCI.
Blaise Bonsie
L’Inter
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