Lancement de la campagne de l’Udpci -Veh Sodet annonce la victoire de Mabri

Photo: connectionivoirienne.net

Plus d’une cinquantaine de bâches. Un piédestal à la hauteur de l’évènement. Les pieds de Albert Toikeusse Mabri, candidat posé sur un tapis rouge. Une sonorisation impeccable. Un monde fou de toutes générations confondues et disciplinée en effervescence. Une forte présence de la presse nationale et internationale. Les moyens n’ont pas manqué à l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) pour lancer officiellement la campagne de leur candidat à la présidentielle, Albert Toikeusse Mabri le samedi 15 octobre 2010 au complexe sportif d’Abobo.

« Sem. Albert Toikeusse Mabri, je le dis parce que c’est toi qui sera au pouvoir au soir du 31 octobre 2010 ». Celui qui a tenu ces propos n’est autre que Veh Sodet, directeur local de campagne de Albert Toikeusse Mabri dans les communes d’Abobo et Anyama et chef orchestre de toute cette organisation réussie. Il venait ainsi en sa qualité de directeur local de campagne de tracer les sillons de la victoire de son candidat. Après avoir relevé le manque d’union, de discipline et de travail, trois vertus qui résument la devise de la Côte d’Ivoire, il a invité les Ivoiriens à porter leur choix sur le candidat de l’Udpci, Albert Toikeusse Mabri. Très avare en paroles mais, très inspiré ce jour, Veh Sodet n’a pas manqué de dépeindre le sombre tableau de l’actualité socio-politique en Côte d’Ivoire marqué par le manque de travail, de civisme etc. pour lui, « la solution à tous ces maux qui minent la Côte d’Ivoire demeure, Albert Toikeusse Mabri. »

Très attendu et sous des tonnerres d’applaudissement, le candidat de l’Udpci n’a pas gardé la langue de bois. Comme à ses habitudes, il a dénoncé les détournements, le « chantage » du Fpi (Front populaire ivoirien) sur les opérateurs économiques exerçant en Côte d’Ivoire et d’autres maux qui pourrissent le milieu estudiantin et le manque criard de moyens dans certains secteurs d’activité comme la santé, l’éducation etc.

« Je suis ici aujourd’hui pour vous dire de m’élire afin que je mette fin à vos souffrances ». Il a en outre présenté le Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) comme une force incontournable dans cette présidentielle d’octobre 2010. A cet effet, il a annoncé que Gbagbo part perdant dans la dernière ligne droite qu’il a présenté comme des tirs au but.

C’est dans la liesse populaire que la cérémonie de lancement a pris fin avec à la clé un véritable périple pour le candidat à l’intérieur du pays profond.

Sériba Koné depuis Abidjan

Encadré
Quand la communication joue contre le candidat

L’Udpci communique mal voire très mal. C’est le constat fait par le reporter de connectionivoirienne.net. Plainte des journalistes qui, pour la plupart sont traités comme de vulgaires personnages par ceux désignés pour leur remettre les perdiems décaissés par la direction de ce parti. Ses femmes et hommes dont le rôle est de redorer l’image de marque de leur patron au plan national et international passent pour être de véritables coupeurs de route. Ils se murent derrière le fallacieux alibi, « il n’y a pas de moyens » ou « vous n’êtes pas prévus par la direction ». Rien que pour garder par devers eux ce qui ne leur revient pas de droit. Sinon comment expliquer que la direction de l’Udpci qui sait que la victoire de son candidat passe par le traitement juste, exact de l’information peut-elle rejeter certains journalistes ? Est-ce parce que ce parti qui aspire diriger la Côte d’Ivoire a du mépris pour les journalistes que la direction de l’Udpci refuse de mettre sur pied son propre organe de presse ? Cela est d’autant vérifié que les deux confrères de « Le Jour Plu »s et de « L’Intelligent d’Abidjan » ne cessaient de se plaindre de leur traitement. Ce problème revient de façon récurrente.

Albert Toikeusse Mabri qui se présente de loin comme celui en qui la jeunesse ivoirienne se reconnait est-il complice d’un tel acte ? En tout état de cause, le candidat de l’Udpci risque gros à cause de certains de ses communicateurs qui se sucrent sur le dos des journalistes.

Les reporters du Journal de Connectionivoirienne.net se feront un devoir de rendre avec objectivité compte de toutes les cérémonies de ce parti qu’ils pourront couvrir mais, ne manqueront pas de relever les mauvais traitement dont nos confrères font l’objet !

Sériba Koné depuis Abidjan

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