En Côte d’Ivoire un quotidien Pro-Gbagbo publie les sondages interdits

Interdiction des sondages

Un Etat dans un Etat‎

Certes, il est vrai que cette crise a permis beaucoup d’amalgames et d’incongruités sur le plan des textes. Et on en trouve tels que des organes de régulation deviennent de véritables tribunaux distribuant avertissements, blâmes, suspensions, amendes à tour de bras selon leurs humeurs et leurs affinités.

Tout ceci nous laisse une odeur de souffre très nauséabonde. En tout cas, dans le cas d’espèce, Le Patriote est ennobli au détriment de L’œil du Peuple devenu le souffre-douleur d’Eugène Kacou et ses procureurs.

Le Cnp est devenu un Etat dans un Etat, le décret qui définit ses attributions a pris le pas sur la Loi fondamentale de la Côte d’Ivoire par la seule volonté d’un homme : Eugène Kacou, qui siège ex-cathedra sur une mission essentielle, faire taire tous les journaux dits “bleu”. Peut-être ? est-il nécessaire de rappeler au président du Cnp qu’Il n’y a pas deux Etats dans ce pays. Il n’y a pas non plus deux Présidents. Si Laurent Gbagbo est candidat à la présidentielle, il demeure jusqu’à la fin de l’élection, 100% Président de la République. Et au nom des Institutions et des prérogatives qui sont les siennes, nous le défendrons à 100% contre tous les esprits malveillants et malicieux qui, sous le couvert d’une légalité quelconque agissent dans l’ombre contre lui. A la guerre comme à la guerre.

Le Cnp n’est pas un Etat et Eugène Kacou n’est pas un Président de la République.

On ne nous fera pas taire. Nous sommes dans une procédure judiciaire devant la Cour suprême contre Eugène Kacou et son “bidule” appelé Cnp. Qu’il s’en tienne à cela. Et tant que la Chambre administrative ne tranchera pas. Nous continuerons notre combat dans le même sens.

Si la Cei et le gouvernement passé ont pu être dissous, il n’y a pas de raison qu’un organisme de régulation de la presse qui verse dans le même jeu partisan ne soit pas dissous; avec des combines qui crèvent l’œil, elle devra subir la même rigueur de la part des autorités compétentes.

Nous en appelons aux lecteurs, aux citoyens ivoiriens pour s’élever contre les dérives et les partis pris d’Eugène Kacou et le Cnp. Il sont les vrais maîtres du jeu et ils doivent encore une fois le rester, car le droit à l’information est inaliénable. La lutte continue. Nous ne laisserons pas faire.
A bon entendeur salut.

Ange Marie Ibo Djêgbâ

Le Temps

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