Hier au camp Galliéni – Cérémonie d’hommage aux soldats tombés au champ d’honneur
Notre Voie par Junior Dekassan
Le chef de l’Etat a réaffirmé hier au camp Gallieni son engagement à se battre pour la patrie. C’était à l’occasion de la cérémonie d’hommage aux soldats tombés au champ d’honneur. “Je ne partirai pas du pouvoir parce que quelques rigolos ont pris les armes. Je partirai du pouvoir parce que j’aurai pris ma retraite ou parce que j’aurai été battu aux élections. Que ceux qui veulent inverser l’ordre des choses par les armes se ravisent parce qu’ils se trompent d’époque et d’homme. Nous sommes prêts à nous battre pour que la volonté du peuple soit respectée”. C’est par propos pleins de responsabilité et de patriotisme que Laurent Gbagbo a réaffirmé hier son engagement à se battre pour la survie de la patrie. Le chef de l’Etat qui officiait, au camp Gallieni, la cérémonie d’hommage aux soldats tombés au champ d’honneur pendant la crise politico-militaire qu’a vécue la Cote d’Ivoire depuis 2002, a indiqué que le pouvoir n’est pas au bout des armes mais plutôt aux mains du peuple souverain. “Cela fait huit ans que dure cette guerre insensée mais la Côte d’Ivoire est toujours debout. On ne prend pas le pouvoir avec les armes”. Laurent Gbagbo que contrairement à 2002, l’armée nationale a aujourd’hui les moyens nécessaires pour défendre l’intégrité du territoire national. “En 2002, l’armée n’était pas une armée. Aujourd’hui, l’armée est une armée. Même s’ils ont détruit nos avions, ceux que nous voyons là ne peuvent pas inquiéter notre armée”, a lancé le président de la République à la grande satisfaction de l’auditoire. En patriote convaincu, Laurent Gbagbo a largement exprimé son attachement à la dignité et la liberté de son pays et affirmé qu’il n’acceptera jamais que la souveraineté de la Côte d’Ivoire soit mise sous une autre bannière. Aux soldats qui ont offert leur vie pour la survie de la patrie, le chef suprême de l’armée a exprimé la gratitude de la nation entière. A leurs veuves, le président de la République a eu des mots de compassion. Avant d’inaugurer la stèle dédiée aux forces de défense et de sécurité tombées au champ d’honneur au cours de la guerre. Ce monument construit en bloc massif de béton à la place d’armes du camp Gallieni a été couvert de gerbes de fleurs par les veuves des soldats décédés. Avant le chef de l’Etat, c’est le chef d’Etat-major des armées, général Philippe Mangou qui a situé le sens de la cérémonie du jour. Avant de promettre la neutralité de l’armée dans le jeu électoral qu’il souhaite transparent et apaisé. Quant au ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan il a salué la mémoire “des soldats qui ont répondu à l’appel du devoir et ont fait le sacrifice suprême”.
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