Une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, conduite par l’Equato-Guinéen, S.E Ruben Maye Nsue Mangue, a été reçue en audience par le président du Conseil constitutionnel ivoirien, Paul Yao N’Dré, hier jeudi 30 septembre 2010 à son nouveau siège sis à Cocody. La délégation, qui est reçue pour la 2è fois par le professeur Yao N’Dré, dit être venue « présenter la solidarité, l’appui total du Conseil de paix et de sécurité au processus de reconstruction, rétablissement et organisation des élections présidentielles du 31 octobre 2010 », a souligné le chef de délégation à sa sortie d`audience. Pour ces élections justement, SE Ruben Maye Nsue Mangue a souligné que « UA (Union Africaine) comme les autres organisations internationales, va déployer des observateurs sur l’ensemble du territoire ivoirien, pour superviser les élections », précisant que l’organisation africaine pense envoyer environ « 40 observateurs » en Côte d’Ivoire. Pour sa part, le professeur Yao N’Dré s’est réjoui de cette visite, qui s’inscrit dans le cadre des rencontres qu’il a initiées avec les acteurs politiques ivoiriens et les institutions internationales. « Nous avons échangé sur les perspectives de la tenue d’une élection prochaine. Nous avons débattu d’un certain nombre de problèmes et l’Union Africaine est venue pour encourager les Ivoiriens et tous ceux qui nous apportent leur appui dans la sortie de crise », a dit le président du Conseil constitutionnel. « Nous avons échangé parce qu’en dernière instance, le Conseil constitutionnel doit valider les élections, doit donner les résultats définitifs. Nous avons donc a cœur que les élections vont bien se dérouler et nous souhaitons que l’Union Africaine nous appuie parce que le système de sécurité collectif n’est pas l’affaire d’un seul pays ». Les conditions sont-elles réunies pour le scrutin du 31 octobre 2010 ? A cette question, Yao N’Dré s’est voulu clair. « A l’étape actuelle des choses, nous ne pouvons pas répondre, parce que d’un point de vue pratique, le Conseil constitutionnel ne fait pas les élections. Nous allons entreprendre des rendez-vous avec les différentes autorités des institutions pour qu’on soit au même niveau d’information avant que les élections n’arrivent. Donc, nous allons rencontrer le chef d’Etat-Major des Armées, le ministre de la Défense, la Commission Electorale Indépendante pour que nous puissions être au même niveau d’information. Pour l’instant, je ne peux que vous dire que notre souhait, il faut que les choses se déroulent très vite », a conclu le président du Conseil constitutionnel.
Hamadou ZIAO
L’Inter
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