La procédure de liquidation des biens de l’ex-société multinationale Air Afrique a débuté depuis le 25 avril 2002. Celle-ci devait aboutir au désintéressement des créanciers et, particulièrement, à payer les droits des ex-agents. A ce jour, seuls les non-Ivoiriens n’ont pas été couverts de leurs droits. C’est cette bataille pour couvrir les droits des Ivoiriens que la liquidation conduite par Anon Séka, expert comptable diplômé, a menée jusqu’à ce jour. Malgré les ressources générées par l’assistance en escale réquisitionnée par l’Etat de Côte d’Ivoire, les ex-travailleurs n’ont toujours pas été remplis de la totalité de leurs droits. Les instances de la liquidation peinent à trouver les ressources pour mener leur mission dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, ce sont d’importantes charges exposées que la liquidation n’arrive plus à couvrir faute de liquidités.
C’est donc en raison de ce traitement anti-social que la justice ivoirienne a condamné l’Etat de Côte d’Ivoire à payer les sommes devant permettre de résoudre tous ces problèmes. Les blocages et la résistance pour ne pas payer ces sommes ont amené la liquidation à se porter candidate à la titrisation suite à la campagne diligentée par la direction générale du trésor et de la comptabilité publique.
Depuis 2002, les 800 ex-agents ivoiriens sont dans le dénuement total. C’est dans le désarroi que le syndic sollicite l’intervention du Président Laurent Gbagbo, en bon père de famille pour tous les Ivoiriens.
J-S L.
Notre Voie
Commentaires Facebook