Au moins « huit défis » doivent être relevés par la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire pour réussir l’organisation de l’élection présidentielle le 31 octobre, a indiqué mardi à Abidjan le chef de la mission onusienne en Côte d’Ivoire.
« Après la signature du décret autorisant la délivrance des cartes d’Identité aux Ivoiriens figurant sur la liste électorale et la réception par la CEI de la liste définitive, des défis restent à relever, huit au total pour la tenue de l’élection », a déclaré le chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Choi Young Jin, lors d’une séance de travail avec le président de la CEI, Yousouf Bakayoko.
La CEI a réceptionné samedi la version électronique de la liste électorale définitive de 5 725 720 électeurs validée par un décret du président Laurent Gbagbo après accord avec les principaux acteurs de la crise ivoirienne.
Pour M. Choi, cette « étape cruciale » franchie, la CEI doit relever les « défis » liés à la distribution des cartes nationales d’identité et d’électeurs.
« Il y a à peu près 11 millions de cartes y compris la carte d’identité », a signalé M. Choi qui a ajouté que l’ONUCI est disposée à apporter « son appui technique et financier » pour réaliser l’opération.
Selon le chronogramme établi par la CEI, les cartes d’électeurs devraient distribuées au plus tard le 12 octobre.
Autre « défi » à relever, a poursuivi, le patron de l’ONUCI, est la cartographie électorale du pays à travers la détermination et la localisation des sites et des bureaux de vote.
L’Institut national de la statistique a annoncé un nombre de 16 387 bureaux de vote vite démenti par la CEI qui indique que le nombre de bureaux de vote n’a pas encore été déterminé par ses services.
« Il faut au plus vite arrêter le nombre définitif », a dit M. Choi révélant que « 3600 bureaux de vote sont en plein air ».
Le patron de l’ONUCI a également cité comme « défis », l’identification, la nomination et la formation des agents électoraux, l’opérationnalisation des bases logistiques de Yamoussoukro et d’Abidjan, la coordination de l’observation électorale, le transport du matériel électoral, l’opérationnalisation d’un centre de calcul des résultats, l’adoption des derniers textes électoraux et la sécurisation du scrutin.
Environ 11 000 observateurs nationaux et internationaux sont attendus pour le scrutin du 31octobre. Le représentant du secrétaire général de l’Onu a annoncé « dans les jours à venir » la tenue de deux « importantes » réunions au siège de l’ONUCI avec pour objectif de « voir concrètement comment appuyer la CEI dans sa volonté de conduire les ivoiriens aux urnes ». (Xinhua
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