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Elle n’était pas présente à l’audience, mais était tout de même défendue par son avocat Jean-Louis Lefranc. G. D., 24 ans, a été jugée lundi pour des violences conjugales exercées sur son mari. En juin 2009, après plusieurs séjours en Côte-d’Ivoire, monsieur avait décidé d’épouser madame, qui vivait au pays. En octobre 2009, l’épouse fait le grand saut et rejoint la France, plus précisément Sainte-Catherine-lez-Arras. Rapidement, la situation dégénère et le 24 novembre, après avoir bu exceptionnellement, G. D. se montre violente. Coup de poing, bousculade. Le mari finit le nez en sang, et présente des morsures à différents endroits du corps. Depuis, il veut divorcer et a déposé plainte. Elle assure avoir répliqué à des violences préalables de son mari, et promet avoir été « traitée comme de la marchandise ».
Pour Jean-Louis Lefranc, la cause est entendue : « La séparation est en cours, ma cliente va rentrer en Côte-d’Ivoire. Le choc thermique et culturel était trop important ».
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