Il s’est tenu à Paris du 31 octobre au 4 novembre 2018 le 24 ème salon international du chocolat et du cacao. J’ai été le visiter. J’en suis ressorti grandement déçu, au regard de ce qui m’a été donné de voir en ce qui concerne la représentation ivoirienne à cet événement mondial.
Le stand de la Côte d’Ivoire notre pays ne nous a pas honoré. J’ai éprouvé une grande honte à le visiter. Son décor, son offre, le patrimoine culturel qu’il exposait étaient quasi inexistants. Il était pauvre par son contenu et ses propositions. Et a péché par son manque d’attractivité. C’est à croire que nous ne sommes pas le premier producteur mondial de cacao.
Pourtant, un tout petit état Africain producteur, Sao Tome et Principe, dont j’ai eu à visiter le stand, m’a par contre agréablement impressionné. Il faisait fier allure, comparé à la Côte d’Ivoire, de par la richesse et la diversité du contenu de son offre, et de l’apparence remarquablement attrayante de son présentoir.
Cette situation regrettable, imputable au ministère de l’agriculture et aux responsables de la filière, est à dénoncer. Elle s’apparente à une démission de leur part. Elle est d’autant plus inacceptable quand on sait que le cacao représente en Côte d’Ivoire plus de 40% des recettes d’exportations, soit plus de 3000 milliards de francs CFA, pour une production de plus 2 millions de tonnes et qui fait vivre plus de 5 millions de cacaoculteurs
Hamed Koffi Zarour
Rien de surprenant, car la véritable préoccupation de nos participants, c’est d’offrir une semaine à faire du tourisme en France aux frais du contribuable. Alors pourquoi voulez vous qu’ils perdent leur temps à animer un stand?