Connectionivoirienne
« Je n’ai aucune nouvelle de Guillaume Soro. Je ne saurai vous le dire. Peut-être essayez de l’interroger ». Cette réponse est celle du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui répondait aux questions de la radio internationale anglaise BBC, jeudi matin. « Qu’est-ce qui se passe avec votre ancien allié ? » avait interrogé la BBC évoquant avec Alassane Ouattara le sujet Soro qui défraie la chronique depuis la fin de 2019.
Pourtant le chef de l’Etat ivoirien affirme dans la suite de l’interview que Soro est son fils, quand le journaliste demande s’il a peur de Guillaume Soro. « Moi ? (avoir peur de Soro) Mais c’est mon fils. Je l’ai dit : c’est un garçon que je considère, qui a été avec moi et qui a beaucoup appris à mes côtés », tente de minimiser Alassane Ouattara.
On sent dans cette phase des réponses, toute l’expression du mépris à l’égard d’un Guillaume Soro dont la présence en Europe en toute quiétude malgré le mandat d’arrêt lancé par le ‘’père’’, agace ce dernier. Pour Ouattara, Soro en est encore au biberon et ne peut se mesurer à lui. ‘’C’est mon fils’’ est également toute l’expression du regard avec condescendance et qui rejoint l’autre appellation, ‘’Jeune homme’’.
Dans cette interview, une de ses activités de communication à Londres où il se trouve, Alassane Ouattara a encore entretenu le suspense sur sa candidature à la présidentielle, affirmant qu’il donnerait sa position en juillet. « Non non, je suis à la tâche. Je fais mon travail au quotidien. Je suis au bureau tous les jours. Ceci rassure les Ivoiriens, ceci rassure la communauté internationale et quand je prendrai ma décision, elle sera connue. Et puis, je proposerai, si je ne suis pas candidat, qu’il y ait une équipe qui puisse être mise en place, qui me remplace et qui continue le travail que j’ai commencé. Si je décide d’être candidat aussi, je continuerai avec une bonne équipe », tente de dissimuler l’interlocuteur de la BBC.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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