Par Nouvel Observateur
Au moins huit civils ont été tués, dont une femme, durant l’attaque menée vendredi par des assaillants non identifiés dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, qui a également fait sept morts parmi les Casques bleus nigériens, a-t-on appris samedi de source onusienne.
« Selon nos informations, au moins huit civils ont été tués, dont une femme », a déclaré à l’AFP Anouk Desgroseilliers, responsable de la communication du Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) en Côte d’Ivoire, sans donner plus de précisions pour l’heure sur ces victimes ni sur d’éventuels blessés.
L’attaque, qui a été menée sur plusieurs villages ivoiriens situés au sud de la ville de Taï, près de la frontière libérienne, « a provoqué des déplacements immédiats », a-t-elle poursuivi.
« Des centaines de personnes sont arrivées à Taï, et on peut penser que des milliers d’autres sont sur la route », en direction du nord ou du sud, a-t-elle indiqué. « Trente-cinq familles ont traversé la frontière » pour se réfugier au Liberia, a-t-elle ajouté.
A Taï, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et des partenaires locaux « sont déjà sur place pour porter assistance aux déplacés et leur fournir de l’eau et un peu de nourriture », a souligné Mme Desgroseilliers.
Ocha s’efforce de « coordonner avec les autorités locales la réponse à la situation », a-t-elle conclu.
Sept Casques bleus nigériens de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ont été tués vendredi dans une « embuscade » dans l’ouest du pays, « première attaque de ce genre » contre l’Onuci, menée selon le gouvernement ivoirien lors d’un assaut d’éléments venus du Liberia.
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Sept (7) casques bleus et plusieurs FRCI tués dans l’ouest (actualisé)
Exclusivité
L’information nous est parvenue aux alentours de 18H Gmt en exclusivité, fin d’après-midi du vendredi 8 juin 2012 en Côte-d’Ivoire. Selon un habitant joint dans la localité de Grabo, au moins 7 casques bleus et et plusieurs soldats FRCI (Forces Républicaines de Côte-d’ivoire ) ont été abattus dans les environs de Para, dans le sud-ouest ivoirien. Ces éléments faisaient partie des patrouilles conjointes armée ivoirienne-ONUCI, avec pour mission la « sécurisation » de la zone frontalière entre la Côte-d’Ivoire et le Liberia voisin. Ces éléments en patrouille, ont été attaqués par des hommes armés, non-identifiés dans une embuscade. Ce bilan, nous dit notre informateur, n’est pas exhaustive, le nombre de morts pourrait être plus élevé. Aucune idée encore, si des blessés ou des morts se trouvaient du côté des assaillants. La zone d’attaque (de combats) reste depuis, hermétiquement fermée et constamment survolée par des hélicoptères, en soutien aux ratissages en cours. Les fortes détonations ont fini par faire fuir les populations dans les forêts environnantes ou dans les localités plus grande telle que Tai. La situation reste extrêmement tendue, selon notre interlocuteur.
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Nouvelle attaque à l’ouest : 7 casques bleus et 5 éléments des Frci tués dans une embuscade
Mise à jour le Vendredi, 08 Juin 2012 19:53 Écrit par Saint-Tra Bi Vendredi, 08 Juin 2012 19:13
Des Casques bleus (photo d’archives)Des Casques bleus (photo d’archives)Sept casques bleus et cinq éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont été tués dans des échanges de tirs avec des hommes armés dans le village de Carrefour-Saho, selon des habitants joints par téléphone à Para, commune rurale située entre Taï et Grabo, dont dépend le village. « Des miliciens et mercenaires libériens ont été localisés non loin du village. Les casques bleus et des éléments des Frci basés à Para s’y sont rendus. Ils sont tombés dans l’embuscade tendue par les miliciens et leurs alliés », souligne Alassane Koné gérant de cabine à Para. Il affirme avoir vu au moins sept corps de casques bleus et cinq des Frci dans un cargo venu de la ligne de front.
L’information a été confirmée par un officier des Frci qui nous a joint. Il indique la présence d’hélicoptère et un renfort de militaires. Plusieurs personnes auraient déjà pris la fuite pour se réfugier dans la forêt.
Le bilan pourrait s’alourdir compte tenu de la présence des civils.
C’est la première fois que des casques bleus perdent la vie dans des accrochages depuis leur arrivée dans l’ouest. Cette zone frontalière est truffée de miliciens et mercenaires pro-Gbagbo.
Saint-Tra Bi
Correspondant Régional
Fraternité Matin
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COTE-D’IVOIRE. Sept casques bleus tués en opération
Le Nouvel Observateur
Sept Casques bleus nigériens de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ont été tués vendredi 8 juin dans une « embuscade » dans l’ouest du pays. C’est la « première attaque de ce genre » contre l’Onuci, a annoncé un porte-parole de la mission.
« Selon un bilan provisoire, sept Casques bleus nigériens ont perdu la vie dans une embuscade dans l’ouest du pays, dans la zone au sud de la petite ville de Taï », près de la frontière avec le Liberia, a déclaré ce même porte-parole, sans précision sur l’identité des assaillants.
Il s’agit de « la première attaque de ce genre » perpétrée contre les Casques bleus dans le pays, a-t-il souligné, dénonçant « une violation très grave du droit international ».
Des rumeurs « d’attaques imminentes »
Selon une source onusienne, les Casques bleus patrouillaient dans la zone entre Taï et le proche village de Para, après des rumeurs d' »attaques imminentes » sur des localités de la région.
« C’est la peur panique dans les villages, certains fuient dans la forêt, d’autres prennent la direction du Liberia », a déclaré une habitante de Para, jointe par téléphone depuis Abidjan. « De nombreux villageois essaient de fuir », a confirmé le maire de Taï, Désiré Gnonkonté. « Il y a un mouvement de population des villages de Sakré et de Nigré vers la ville de Taï », située plus au nord, et « le déplacement se poursuit également en direction de la ville de Guiritou », plus au sud, a-t-il ajouté.
Région de loin la plus instable de Côte d’Ivoire, l’Ouest a été plusieurs fois en proie à des attaques meurtrières depuis la fin de la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts à travers le pays.
« Au moins 40 » personnes ont été tuées depuis juillet 2011 dans ces attaques, a affirmé l’ONG Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi, qui attribue ces raids à des forces fidèles à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo opérant depuis le Liberia et recrutant des « enfants ».
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