Terreurs et violences
Par Connectionivoirienne.net | 19.10.2012
Un soldat Frci poignardé, mort des suites de ses blessures et sept civiles tués par balles. Ce bilan peut être tenu pour non-exhaustive dans les récents affrontements extrêmement violents [Lire ici L’évacuation d’une rue tourne à l’émeute à Abobo], ayant opposé les forces de sécurité Frci aux syndicalistes transporteurs et commerçants dans la commune surpeuplée d’Abobo, un des fiefs d’Alassane Ouattara à Abidjan. Certaines sources médicales et militaires évoquent une dizaine de morts. Selon nos sources des meneurs de ce que l’on peut désormais appeler « la rébellion d’Abobo contre Ouattara« , effrayés par la férocité de la répression auraient quitté la commune, pour se refugier à l’intérieur du pays. Agboville et Bouaké sont cités comme les villes ayant reçu le plus grand nombre de « syndicalistes ». La plupart des « fuyards » activement recherchés par les services de sécurité, sont connus comme des anciens miliciens du commando invisible qui écumait cette commune au plus fort de la crise postélectorale. Selon nos informations, le nombre élevé de morts a créé un électrochoc et une grosse gène au sein de l’establishment du RDR, le parti au pouvoir en Côte-d’Ivoire.
A Bonoua et Samo, les combats ont fait au moins 6 morts dont 4 soldats FRCI. Des sources à l’hôpital de Bonoua confirment les deux civiles morts, tandis que des soldats FRCI tout en colère, rencontrés dans cette même commune confirment la perte de quatre des leurs.
Par Connectionivoirienne.net | 19.10.2012
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