Une trentaine de personnes enlevées samedi par les rebelles touareg au Nord du Mali ont été libérées, selon l’ONU.
Les ex-otages avaient été enlevés lors d’une attaque lancée par la rébellion sur la ville de Kidal.
Des agents de l’administration publique malienne se trouvaient parmi eux.
Leur enlèvement a eu lieu quelques heures après la visite du Premier ministre Moussa Mara à Kidal.
Un officier de la force militaire de l’ONU au Mali – la MINUSMA – a annoncé lundi à l’AFP que les otages ont été libérés. « Ils ne sont pas dans de mauvaises conditions. Mais deux d’entre eux sont très fatigués », a-t-il précisé.
Le nombre des ex-otages varie entre 28 et 30, selon cet officier. « Ils sont entre les mains des responsables de la MINUSMA », a-t-il ajouté.
Le MNLA, l’un des trois groupes rebelles actifs dans le Nord du Mali, a confirmé dans un communiqué avoir remis les otages à des travailleurs humanitaires et à la MINUSMA.
A Kidal, Moussa Mara était venu relancer les négociations de paix entre le gouvernement et les rebelles.
Des renforts militaires
Le ministère malien de la défense déclare que l’attaque des rebelles sur Kidal a coûté la vie à huit soldats de l’armée et à 28 combattants du MNLA.
Ce bilan donné par le gouvernement fait également état de 25 soldats blessés. Il signale qu’une soixantaine de rebelles ont été blessés.
Mais le MNLA a démenti avoir subi des pertes humaines durant les affrontements de samedi.
Des renforts militaires sont arrivés lundi à Kidal, où règne un calme précaire, après un weekend marqué par des combats, a indiqué à la BBC une source militaire malienne.
BBC Afrique
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