Après la sortie de prison d’Hubert Oulaye
Méambly félicite Ouattara et demande la libération de 171 autres prisonniers
Assemblée Nationale République de Côte d’Ivoire
Groupe parlementaire Union-Discipline-Travail
« Agir pour le Peuple »
16 BP 983 Abidjan 16
Abidjan, le 08 Juin 2017
A
SEM ALASSANE OUATTARA
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE
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Objet : Sincères remerciements
Excellence Monsieur le Président de la République,
C’est avec une joie indicible que le Groupe Parlementaire AGIR POUR LE PEUPLE, vous écrit encore ce jour, après que le Procureur général ALY YEO a annoncé la liberté provisoire de l’ex-ministre HUBERT OULAYE, cadre du FPI.
Cette annonce a été bien accueillie aussi bien par sa famille biologique et sa famille politique que par le peuple ivoirien tout entier.
En effet, conformément à l’article 65 de notre Constitution en vigueur qui indique que « le président assure l’exécution des lois et des décisions de justice, il prend les règlements applicables à l’ensemble du territoire de la République » et à l’article 139 qui stipule que « le président est le garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire », nous sommes heureux de constater que votre statut de président de la République rime parfaitement avec l’adage qui dit qu’aux grands pouvoirs sont associés de grandes responsabilités. Et, ce que vous venez magistralement de démontrer à travers la liberté provisoire de l’ex-ministre HUBERT OULAYE, cadre du FPI.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Nous voudrions humblement vous rappeler les objectifs que le Groupe Parlementaire AGIR POUR LE PEUPLE s’assigne à savoir entre autres :
Œuvrer à la réconciliation totale des Ivoiriens.
Faire en sorte que la cohésion sociale soit une réalité.
Promouvoir le dialogue et le vivre ensemble sur toute l’étendue du territoire national.
Soumettre une proposition de loi d’amnistie générale à l’Assemblée nationale pour la libération de tous les prisonniers de la crise postélectorale qui débouchera sur :
le retour des exilés politiques au TOGO, au BENIN, au LIBERIA, au GHANA, en EUROPE et ailleurs;
la libération de l’ex-président LAURENT GBAGBO, son épouse SIMONE et de CHARLES BLE GOUDE ;
l’Annulation d’éventuelles poursuites judiciaires contre tout autre acteur de la crise postélectorale quel que soit son bord…
Dans ce sens, et avec votre permission, le Groupe Parlementaire AGIR POUR LE PEUPLE souhaiterait abuser de votre générosité, en sollicitant une fois de plus, en mon nom personnel, aux noms des Députés dudit Groupe Parlementaire et en celui des populations, la liberté provisoire de Messieurs ASSOA ADOU, LIDA KOUASSI MOISE, KOUA JUSTIN et DAHI NESTOR, ainsi que celle des 171 prisonniers de la crise postélectorale qui seraient encore incarcérés à la Maison d’Arrêt et de Correction Abidjan (MACA).
Excellence Monsieur le Président de la République,
Les revendications populaires liées à la libération de prisonniers qui sont faites aux dirigeants à la tête des états, se confondent avec l’histoire de tous les peuples et ceci afin de rechercher un climat social plus apaisé.
Nous sommes conscients et heureux de ce que vous ne ménagez aucun effort dans l’accomplissement des tâches qui vous incombent, en témoignent les nombreuses avancées politiques, économiques et sociales à l’image de notre nouvelle Constitution, du bon déroulement des élections législatives de décembre 2016, du retrait provisoire de la loi portant régime juridique de la presse, de notre récent poste au Conseil de sécurité des Nations Unies pour ne citer que ceux-là.
Mais au- delà de tout, le Peuple de Côte d’Ivoire aspire surtout à la PAIX et à la RECONCILIATION dont de telles décisions sont les prémices.
Excellence Monsieur le Président de la République,
En accédant à la libération des prisonniers de la crise post-électorale, vous ferez preuve d’une grande magnanimité qui concourra sans aucun doute à ramener la paix sociale et la réconciliation en Côte d’Ivoire, gages de l’exercice d’une vraie Démocratie, à l’image des grandes nations occidentales comme la France et son Président de la République SEM EMMANUEL MACRON, qui vous font l’Amitié de vous recevoir ce Dimanche 11 Juin 2017 à l’Elysée
Assuré de votre bienveillance pour la Nation ivoirienne, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l’expression de notre très haute considération.
M. MEAMBLY TIE EVARISTE
Président du Groupe Parlementaire AGIR POUR LE PEUPLE
Député
Président de la Région du GUEMON
Merci encore Méambly pour votre diplomatie et votre tact. Vous êtes aussi un adepte de la RealPolitik. Vous avez un avenir dans ce pays a mon sens.
Morceau choisi:
« Dans ce sens, et avec votre permission, le Groupe Parlementaire AGIR POUR LE PEUPLE souhaiterait abuser de votre générosité, en sollicitant une fois de plus, en mon nom personnel, aux noms des Députés dudit Groupe Parlementaire et en celui des populations, la liberté provisoire de Messieurs ASSOA ADOU, LIDA KOUASSI MOISE, KOUA JUSTIN et DAHI NESTOR, ainsi que celle des 171 prisonniers de la crise postélectorale qui seraient encore incarcérés à la Maison d’Arrêt et de Correction Abidjan (MACA). »
Oui, de telles libertés provisoires nous mettraient résolument sur le VRAI chemin de la VRAIE reconciliation, et non de ce chemin des brouteurs de circonstance et griots des temps nouveaux en position pour 2020. Nous vous encourageons comme toujours et ne BAISSEZ SURTOUT PAS LES BRAS. Votre approche est salutaire. Merci, Honorable !
Sindou demeure un sanguinaire
Sindouiste va payer pour tous ses crimes
Il faut en finir avec nos réflexes villageois hérités des empires riquiquis, des royaumes de bout de mouchoirs avec leurs roitelets pédants qui exigent génuflexion, salut en salamalecs interminables et applaventrisme à leur passage. La France a connu le roi Soleil et l’Angleterre la reine Victoria. Et pourtant, mesurons la liberté de ton avec laquelle l’on s’y adresse aux dirigeants : la déclaration universelle des droits de l’homme, et la démocratie, sont passés par là. Si c’est bien ce modèle qui est notre aspiration, alors c’est que nous n’avons RIEN COMPRIS aux codes de son fonctionnement. Méambly qui supplie avec moult pirouettes un président se disant élu constitutionnellement, et gouvernant sur la loi constitutionnelle ? Mais on est où là ? Et qui (quoi) donne le droit de détenir des personnes impunément dans le cadre de la détention préventive 3, 4, 5, 6 ans sans jugement ? Et il faut supplier pour que le droit soit dit ?
Je n’ai pas souvenir que même en Birmanie, la puissante junte militaire ait reçu des suppliques avant d’élargir Aung San Suu Kyi. Pas plus que le régime de Pretoria n’a reçu de suppliques avant de libérer Nelson Mandela. Si le pouvoir veut garder emprisonnées des dizaines de personnes sans jugement ni preuves, grand bien lui fasse. LG disait que du prisonnier et de celui qui le maintient en prison, il faut s’interroger de savoir lequel des deux a un problème. La chanteuse Asa ne dit pas autre chose dans son célèbre titre Jailer.