Actualisé 21-03-2015
Cette information véhiculée par le service communication de l’ex président du FPI Affi N’guessan, est formellement démentie par la Direction intérimaire du Front Populaire Ivoirien et par des membres du cabinet du ministre Bakayoko, souhaitant garder l’anonymat.
Selon un journaliste proche d’Affi N’guessan [Monoko Toaly] le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko aurait refusé ce vendredi 20 mars dans la matinée , de recevoir à son cabinet une délégation du Front Populaire ivoirien [FPI] conduite par Danon Djédjé, Gnaoulé Oupoh et Odette Lorougnon. La mission consistait à communiquer la liste des nouveaux membres des organes du parti remaniés par le nouveau président intérimaire Sangaré Abou Drahamane. L’entourage du ministre motive ce refus par le fait que le seul Front Populaire Ivoirien «légal» reconnu serait celui «présidé» par l’ancien premier ministre Affi N’guessan. Pour le gouvernement ivoirien en effet, le Comité Central du FPI tenu le 5 mars 2015 avec la caution du Comité de Contrôle du parti n’en est pas un de valable. Monsieur Affi avait volontairement boycotté ce Comité Central réunissant les 2/3 des membres de cette instance. Le Front Populaire ivoirien est déchiré depuis plusieurs mois par une guéguerre entre les cadres pro Ouattara conduits par Affi N’guessan et la grande majorité des cadres et militants du parti considérés comme des pro Gbagbo. En toile de fond, une candidature faire-valoir d’Affi N’guessan en 2015, comme caution à une réélection « par la fraude » de Ouattara.
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