Faits de meurtres non établis
Deux militaires ont comparu ce lundi 16 mars 2015 au Tribunal militaire d’Abidjan dans le cadre du procès de la crise post-électorale. Il s’agissait du commandant Gnahoua Dabley et du MDL Chef Kamana Tanoh Brice-Eric. Tous les deux poursuivis pour des faits de meurtres et coups et blessures volontaires. Les accusés ont été relaxés à la suite des débats par le Tribunal militaire présidé par Anna Désirée Ettia pour des faits non établis.
« Le tribunal prononce l’acquittement de Gnahoua et de Kamana et leur mise en liberté immédiate s’il ne sont pas poursuivis dans d’autres affaires » a déclaré la présidente. Elle a par ailleurs prononcé l’irrecevabilité de la constitution de partie civile à l’égard des accusés, car mal fondée. « Vous avez cinq jours francs pour vous pourvoir en cassation » a-t-elle conclu en direction des différentes parties. Avant le verdict du Tribunal, le parquet a reconnu qu’il y a des doutes dans les faits reprochés aux deux accusés. Contrairement à ce qui avait été annoncé par le commissaire du gouvernement le vendredi dernier, les deux militaires n’étaient pas poursuivis pour les faits de tueries des femmes d’Abobo. Il leur était reproché d’avoir lancé des obus dans un marché de la commune d’Abobo et dans le village SOS de la même commune, occasionnant de nombreux morts.
Avec Koaci.com
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