Côte d’Ivoire: devant un maigre public, Abel Naki accuse Ouattara et invite à l’union de la Gauche

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Dimanche 12 octobre 2014 – Comme annoncé lors de sa première sortie quelques jours après son arrivée en Côte d’Ivoire, le président du « Cri Panafricain », Abel Naki a animé ce samedi son premier meeting à Yopougon devant un petit public venu le soutenir.

Faute de mobilisation le meeting qui devait débuté au Baron à 14 heures a finalement démarré à 16 heures 30 après plus de deux heures d’attente, le temps que les organisateurs mobilisent des jeunes qui n’ont rien à voir avec le Cri Panafricain pour gonfler le nombre des participants à ce rassemblement.

Quoique n’ayant pas réussi le défi de la mobilisation, Abel Naki a lancé un message dans lequel il n’a pas hésité de qualifier l’actuel chef de l’Etat ivoirien de dictateur et de lancer des piques dans le jardin de Guillaume Soro

« Lorsque certains dignitaires du pays disent qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, je suis indigné. Dans un pays où il y a des prisonniers politiques, le président est est un dictateur,  » a déclaré le président du Cri Panafricain.

C’est pourquoi, il invite le pouvoir ivoirien à libérer les prisonniers qui sont détenus dans les prisons de Côte d’Ivoire.

« Si le président ivoirien ne veut pas qu’on le qualifie de dictateur, il doit libérer les prisonniers politiques,  » a-t-il prévenu.

A la suite de ces propos, Abel Naki a poursuivi qu’il était prêt à partir en prison, puisqu’il continuera de dénoncer ce qui est à dénoncer.

« J’ai été arrêté six fois en France. Si on doit m’arrêter dans mon pays, je suis prêt,  » a-t-il lancé devant un public peu acquis à sa cause vu la teneur des applaudissements.

Toujours poursuivant sur sa lancée, Abel Naki a aussi soutenu qu’il voulait entrer dans l’histoire de la Côte-d’Ioire mais pas comme certains, notamment Guillaume Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale.

« A 36 ans, il était premier ministre, Guillaume Soro s’ est fait remarquer par les armes. Nous, nous voulons le faire de façon démocratique par le son de nos voix,  » a martelé Abel Naki, comme s’il y avait un antécédent le président de l’Assemblée nationale et lui.

Lors de ce meeting qui a précédé une marche qui aura lieu lundi à Yopougon de la place ficgayo au palais comme annoncé par les organisateurs, le président du Cri Panafricain a invité les partis de gauche à s’unir pour la libération de Gbagbo, son épouse et Blé Goudé.

Wassimagnon, Abidjan
Koaci.com

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