Chers compatriotes,
Chères travailleuses et chers travailleurs de Côte d’Ivoire,
En ce 1er mai, symbole universel de la dignité, de la lutte sociale et de la reconnaissance du travail, je rends hommage à votre courage, à votre ténacité et à votre engagement quotidien.
Je pense à l’instituteur de Ferkessédougou qui enseigne sans électricité, au fonctionnaire d’Abidjan dont le salaire s’évapore dès la première semaine du mois, à l’infirmière de Daloa qui veille sans relâche dans un centre de santé sous-équipé. Je pense au jeune diplômé contraint de faire du mototaxi pour faire vivre sa famille, au planteur de cacao qui vend à perte pendant que d’autres s’enrichissent sur le fruit de son labeur.
Je pense aussi aux enseignants en grève, aux agents de santé à bout de souffle, aux ouvriers, artisans, commerçants, chauffeurs, femmes de marché, agents publics et anonymes de l’ombre… Tous ceux qui, malgré l’adversité, tiennent ce pays debout avec dignité et espoir.
Votre sueur mérite mieux que le silence ou le mépris. Elle appelle au respect, à la justice et à la protection.
L’avenir de notre nation ne se bâtira pas sur la précarité ni la résignation, mais sur la reconnaissance du mérite, l’amélioration des conditions de vie et de travail, et la restauration d’un véritable contrat social fondé sur l’équité, la solidarité et la dignité humaine.
À chacune et chacun d’entre vous, je veux dire : tenez bon. Le chemin est rude, mais notre espoir et notre volonté collective sont plus puissants. Ensemble, continuons de croire, de résister, et de bâtir une Côte d’Ivoire plus juste, plus fraternelle, et fière de celles et ceux qui la font vivre.
Bonne fête du Travail à toutes et à tous.
Que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
SORO Kigbafori Guillaume
Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS)
Ancien Premier ministre
Ancien Président de l’Assemblée nationale
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