Des dizaines de Palestiniens libérés des prisons israéliennes montrent des signes de torture et de malnutrition, a déclaré la Société des prisonniers palestiniens après la dernière vague de libération samedi.
Dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, 183 Palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes. Ils en sont ressortis vêtus de combinaisons de prison grises tachées et portant des signes d’années de détention.
« La Société des prisonniers confirme une fois de plus que l’occupation pratique le terrorisme organisé contre les prisonniers libérés et leurs familles, par le biais de plusieurs méthodes qui ont été observées, dont les plus importantes sont les coups violents infligés aux prisonniers libérés et les menaces allant jusqu’à la mort si une fête d’accueil était organisée ou si la famille montrait un signe d’accueil. »
Selon le Hamas, les « abus et la torture » subis par les prisonniers palestiniens « confirment la laideur de ce à quoi ils sont soumis » dans les prisons israéliennes.
L’organisation a ajouté dans un communiqué que sa branche armée, les Brigades Qassam, n’a pas manqué de fournir les soins de santé nécessaires aux prisonniers israéliens malgré les conditions à Gaza, notamment les bombardements et les attaques incessantes d’Israël qui ont tué plus de 47 000 personnes dans l’enclave assiégée depuis octobre 2023.
« Le bon état physique et psychologique des prisonniers de l’ennemi prouve les valeurs de notre résistance et son engagement moral envers les prisonniers, tandis que l’occupation criminelle commet les violations les plus odieuses contre nos prisonniers dans les prisons », a déclaré le groupe.
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