Côte-d’Ivoire: Le coup foiré de ternir l’image du Président Alassane Ouattara

Par Bakary Sanogo, directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG)

L’année 2020 aura été marquée en Côte d’Ivoire par des regards bien souvent erronés sur la marche du pays. Des médias, organisations non gouvernementales, politiques ou leaders d’opinion, d’ici ou d’ailleurs, avaient cru trouver en l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 une excellente fenêtre d’opportunité pour s’adonner à un exercice périlleux : celui de ternir l’image du pays et surtout celle de son Président Alassane Ouattara. Ils ont utilisé toutes sortes de superlatifs négatifs et donné dans les surenchères les plus ahurissantes contre le pays et ses dirigeants. Mais, ce fut peine perdue.

En fait, pour qui connaît réellement le poids de la Côte d’Ivoire, avec le développement socio-économique intervenu de 2011 à 2020, pour qui a une connaissance réelle de cet Homme d’Etat, ce technocrate chevronné, ce politique au leadership consommé du nom d’Alassane Ouattara, cette opération ne pouvait que foirer. Lamentablement. Et ce fut bien le cas.

Les Ivoiriens ne reprochent à aucune organisation de porter un jugement sur la plus forte économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), le pays le plus riche de l’Afrique de l’Ouest, l’un des dix pays à la plus forte croissance économique au monde.

On ne reproche non plus à personne d’être critique sur l’action publique d’Alassane Ouattara, l’un des leaders les plus brillants, compétents, charismatiques et médiatisés en Afrique et dans le monde. Alassane Ouattara, un gouvernant que tout pays africain, européen, ou américain aurait aimé avoir à sa tête.

Ce que les Ivoiriens, soucieux de vivre dans la paix et la stabilité, n’acceptent pas, c’est de voir des médias ou institutions de défense de ceci ou de cela, entreprendre des actions de sabotage, pour ternir l’image de leur pays, pour diaboliser un leader de la stature de Ouattara.

Un Président qui a tant donné à son pays, aux Ivoiriens, en si peu de temps, depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Cet expert en développement visionnaire qui a sorti la Côte d’Ivoire de l’état socio-économique désastreux dans lequel ses prédécesseurs l’avaient plongé depuis le décès en 1993 du Président Félix Houphouët-Boigny.

Ceux-ci n’avaient pas l’expérience, la technicité et l’expertise nécessaires pour asseoir une stabilité politique, améliorer les conditions de vie des populations et doter le pays d’infrastructures nécessaires pour relancer l’économie, tirer la croissance et créer de la richesse.

Depuis l’arrivée de Ouattara aux affaires, le pays connaît un progrès socio-économique sans précédent, avec des performances inégalées, à faire pâlir de grands pays européens, américains ou asiatiques. Ses politiques ont permis d’améliorer le revenu des populations et de donner un accès plus important aux services sociaux de santé, d’eau potable, d’éducation, d’électricité, etc.

Les regards, à travers des prismes déformants, qu’on a pu lire, voir ou entendre au sujet de la Côte d’Ivoire, étaient trop synchronisés avec les positions de certains politiques locaux pour ne pas être une opération concertée de déstabilisation.

L’objectif de la mission était clair : salir absolument l’image du pays et surtout saper la réputation de classe mondiale d’Alassane Ouattara. L’opération avait, du reste, commencé pour certains bien longtemps avant l’élection présidentielle d’octobre 2020.

D’où la volonté farouche des Ivoiriens, qui avaient découvert le pot aux roses, de s’opposer à leur plan, de le faire échouer démocratiquement par le truchement des urnes, en allant voter massivement malgré les obstructions en tout genre.

Dans l’attaque en règle contre le pays et l’opération de diabolisation du Président Ouattara, ils avaient tablé sur les ethnies et les religions, croyant, par cette courte échelle, faciliter leur mission. A l’analyse, la majorité des Ivoiriens, sous Alassane Ouattara, ne sont plus dans les petits calculs d’« ivoirité », de religion, de nationalisme bouffon ou de patriotisme folklorique. Ils sont si fiers de leur métissage, ce mélange entre les populations, les religions et les groupes linguistiques.

En outre, que ce soit en milieu rural ou urbain, il y a un changement de paradigme. Les populations ont désormais pour leitmotiv le développement socio-économique, la modernisation du pays, la création d’emplois, l’achat des produits agricoles à des prix décents…

C’est vrai, quelques illuminés, pour la plupart des adolescents désœuvrés, ont pu succomber en octobre 2020 à des posts et rumeurs véhiculés sur les réseaux sociaux, le temps d’une élection, mais cela ne pouvait et ne saurait plus prospérer durablement en Côte d’Ivoire. Tous les régimes qui se sont adonnés à l’exercice de jouer les ethnies les unes contre les autres, depuis le décès du Président Félix Houphouët-Boigny, y ont tous laissé des plumes. Il devrait en être ainsi, aujourd’hui et demain, dans ce pays de brassage.

On le voit donc, les acteurs de l’opération foirée se sont trompés de pays et d’époque. Les Ivoiriens ont certes connu des périodes difficiles, n’ayant souvent pas été loin du fond de l’abîme, comme en 2010-2011 ; mais, dans l’ensemble, ils ont tourné la page et demeurent, malgré les manipulations politiques, dans la dynamique séculaire de maintenir ce qui a toujours fait le charme de ce pays : le melting-pot, le patchwork ou le N’Zassa.

Dans leur opération mal ficelée, ces médias, personnalités ou institutions, avaient également sous-estimé la dimension intrinsèque de l’homme Ouattara. Ouattara, l’ancien Premier Ministre de Félix Houphouët-Boigny, l’ancien Gouverneur de le Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et l’ancien Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI). Un profil tout à l’opposé de celui d’un gouvernant de paille, populiste, sans coffre, sans substance…

Ils l’auront appris à leurs dépens. C’est un fait : Ouattara, du fait de son background, son expérience et ses résultats dans la gestion des affaires de son pays et même de l’Afrique, fait la fierté des Ivoiriens et des Africains. Toute tentative de ternir son image et celle de son pays, sous sa gouvernance, est d’avance vouée à l’échec.

Bakary SANOGO
Journaliste, Expert en Communication
Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG)
Abidjan, Côte d’Ivoire

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