Affaire «de viol» en Côte-d’Ivoire: Caldérat dénonce un mensonge éhonté de son épouse, une manigance ?

Une manigance pour le spolier de ses biens
Il récuse un certificat médical douteux
Pourquoi malgré la plainte il n’est pas aux arrêts

L’opinion publique ivoirienne s’est émue d’un présumé fait de viol ces derniers jours impliquant Caldérat Franck-Emmanuel, le propriétaire du célèbre restaurant Planet BMW situé à l’entrée de Cocody-Les-Deux-Plateaux.

Celui-ci a été accusé par sa femme devant des journalistes d’avoir violé sa fillette de 4 ans dont nous passons le nom sous silence. Elle est allée plus loin en mobilisant des organisations de la société civile ivoirienne pour sa cause. Certaines organisations ont improvisé une marche en dénonciation de ces cas de viol qui deviennent récurrents ces temps-ci.

L’affaire-ci a été relayée par le quotidien L’Inter du groupe Olympe le vendredi 22 novembre 2019 dans sa rubrique ‘’Société’’.

Selon ce journal qui donne la version de la mère Kanga Akassi Victoire, un soir alors que la mère était rentrée à la maison après son travail de gérante de plusieurs boutiques de vêtements, elle constate que sa fillette boite dans ses petits talons que le père lui a achetés. Et quand elle demande au père ce qui n’allait pas chez la petite, celui-ci n’a rien eu de bon à lui dire si ce n’est de sauter dans son véhicule pour s’en aller. C’est la fillette même qui répondra peu après à la préoccupation de la mère en déclarant ‘’c’est papa’’. Puis la mère de poursuivre : ‘’j’envoie la petite dans la chambre, j’écarte ses jambes et je constate un gros trou. Son sexe est ouvert et on y a enfoui du beurre de karité. Je demande à la petite qui t’a fait ça, elle me dit c’est papa. J’ai appelé le père pour lui demander de revenir d’urgence qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas. Il faut qu’on l’amène à la clinique parce qu’elle a apparemment eu des attouchements. Quelqu’un lui a touché le sexe ».

Cette version des faits, selon M. Calderat que nous avons pu rencontrer à son restaurant, est loin de la vérité. C’est une affaire qui expose au grand jour, selon lui, l’une des dernières manigances de sa femme dont l’ambition démesurée s’aiguise de plus en plus.

Elle ne vise qu’un seul objectif : mettre hors-jeu l’époux et jouir toute seule de ses biens. C’est l’air dépité, avec une pointe d’amertume que Franck-Emmanuel Calderat relate son histoire dont nous épargnerons certains détails liés à la vie privée du couple. Il met en cause ‘’une perversion narcissique’’ de son épouse avec laquelle il a contracté le mariage en 2011 à Paris après l’avoir rencontrée pour la première fois en 1994 à son restaurant où elle était venue chercher du travail. Le couple a eu trois garçons et une fillette, laquelle défraie en ce moment la chronique au sein de la famille.

Au moment des faits, une procédure de divorce est latente devant les tribunaux.

Une sordide affaire

Répondant au fait de viol évoqué ici, M. Calderat écrit dans un mémo remis à la presse ce qui suit : « La plupart du temps, hors des heures de classe, elle abandonne la petite dans le studio exigu à Aghien de sa sœur Alika, studio attenant à une cour intérieure où s’entassent des enfants et des adolescents livrés à eux-mêmes. Pour lui avoir gentiment demandé de laisser, de temps en temps, cette petite évoluer dans le cadre familial entre ses frères et aux bons soins des nounous maternelles, son épouse, prise de colère, s’est bruyamment opposée à cette demande avant de s’isoler totalement dans sa chambre où elle prenait ses repas à terre, faisant, pour ainsi dire silence radio en n’adressant la parole à personne, pas même à leurs enfants. Que son épouse qui nourrissait probablement une arrière-pensée, a commencé à épier leurs garçons, empêchant la petite de les approcher comme s’ils étaient malades de la peste. Voulant à tout prix sortir du domicile conjugal, comme elle en avait déjà pris l’habitude, avec cette dernière dès l’entame de la procédure de divorce qu’elle envisageait, sans avoir à attendre l’étape des mesures provisoires relatives à la garde des enfants, elle a senti le besoin d’établir la preuve que ce domicile présente pour cette fille, un danger moral et physique, en ce qu’elle serait exposée dans ledit domicile, aux attouchements qu’elle pourrait subir de ses frères. Elle a imaginé ce prétexte en se référant à la vulvite dont la petite a précédemment souffert et à l’occasion de laquelle elle a faussement accusé les garçons d’avoir fait des attouchements à leur sœur en mettant leur doigt dans son « toto ». Sachant que ces faits n’existent que dans son esprit, elle s’est vue obligée de fabriquer de fausses preuves contre ces garçons. Le témoignage des nounous, à ce sujet, est édifiant. Après avoir accusé les garçons de faire des attouchements à leur sœur sur la base de preuves fabriquées par elle, comme l’indique le constat du commissaire de justice, elle a changé son fusil d’épaule pour jeter désormais son dévolu sur le père, son mari, tout en demeurant dans cette dynamique de fabrication de fausses preuves, de mensonges grossiers contre lui. »

Un certificat médical de nullité absolue ?

En clair M. Caldérat indique que sa fillette n’a jamais été violée par lui qui est si attaché à ses enfants. Il fait valoir que la petite a souffert d’une vulvite (une inflammation de la vulve) telle que diagnostiquée par le médecin de la clinique qui a prescrit des médicaments appropriés qui ont fini par soulager la patiente. Puis M. Caldérat de s’insurger contre le certificat médical brandi par son épouse lors de sa rencontre avec des journalistes.

M. Caldérat jure que ledit certificat médical, délivré par le docteur Sanoh Laye le 7 juillet 2019 soit une semaine après les premières douleurs de la petite, est nul et de nullité absolue en ce qu’il souffre de certaines tares. « En effet, dame Kanga, dans sa déposition consignée dans le Pv de police du 12e arrondissement et transmis au procureur le 9 aout 2019, a déclaré qu’elle a été préalablement consulter un médecin dont elle ne cite pas le nom, officiant dans une clinique dont elle ne donne pas le nom. Lequel médecin lui aurait dit qu’il y a eu pénétration et bizarrement, elle ne lui a pas réclamé de certificat médical », contre-attaque l’homme d’affaire français né à Fès au Maroc. Il en déduit qu’un certificat médical qui se doit de constater des faits immédiatement ne peut être pris au sérieux quand il est délivré une semaine plus tard. Il ajoute que la mère Kanga a provoqué elle-même l’inflammation de l’organe génital de la fillette en lui introduisant des médicaments brûlants pris chez un monsieur et qui lui aurait conseillé d’être la seule à introduire lesdits médicaments dans les entrailles de la petite. Elle aurait régulièrement tenu ce langage aux nounous qui l’ont affirmé dans leur déposition. Toute chose pour faire croire à un viol.

Pour Franck-Emmanuel Caldérat, sa femme est une manipulatrice qui dans la fabrication de ses preuves oublie malheureusement qu’elle a en face des gens sensés. « La réalité est que cette mère indigne, cette dame monstrueuse et machiavélique a fabriqué de toutes pièces de fausses preuves en torturant cruellement la fillette de 3 ans et demi. Toutes ces souffrances infligées à la petite avaient pour but d’obtenir l’ordonnance de résidence séparée n°2378/2019 rendue le 16 juillet 2019 par le juge aux affaires matrimoniales et valider ainsi sa sortie du domicile familial avec l’enfant sans l’autorisation du mari et sans attendre les mesures provisoires », martèle M. Caldérat, cet ancien coopérant français, passé par l’enseignement en Côte d’Ivoire avant de se lancer dans les affaires. (Affaire à suivre)

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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