Côte-d’Ivoire: Firmin Detoh Letoh accusé de « mentir » sur les raisons de son allégeance à Ouattara en 2011

Connectionivoirienne | Sylvie Kouamé

Le général Firmin Detoh Letoh, ancien Commandant de l’Armée de terre au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), sous Laurent Gbagbo, témoigne par vidéo-conférence devant la CPI à la Haye depuis le mardi 7 novembre.

Le général aujourd’hui à la retraite est le dernier des quatre principaux généraux de Gbagbo, à témoigner devant la CPI. Les généraux Kassaraté, Gouai Bi Point et Philippe Mangou sont passés avant lui.
L’on se rappelle que le général Letoh avait rejoint le camp adverse à Laurent Gbagbo à la fin mars 2011, au moins dix jours avant la chute du champion du FPI, un certain 11 avril 2011.

Évoquant les raisons de son allégeance hyper médiatisée à l’époque à Alassane Ouattara, Detoh Letoh, prenant la Nation ivoirienne à témoins, la main sur le cœur, a affirmé que son choix était principalement guidé par le manque d’armements et de munitions. «Je ne voulais pas envoyer mes hommes à l’abattoir», a-t-il notamment laissé entendre. Rappelons que la Côte-d’Ivoire était sous embargo onusien sur les armes au moment de la crise post-électorale de 2011.

Les raisons évoquées par l’ancien Com’terre pour justifier son ralliement au camp adverse sont aujourd’hui remises en cause par une partie des pro-Gbagbo.

En effet, selon le journaliste Franck Toti basé à Paris, le choix du général Detoh était principalement motivé par une promesse qui lui aurait été faite, à savoir, sa nomination au poste de Chef d’État-Major de l’armée réunifiée sous Ouattara.

Firmin Detoh Letoh avait finalement occupé le poste de CEMA adjoint au Chef d’État-major Soumaila Bakayoko.

Avant Detoh Letoh, le CEMA Philippe Mangou avait relevé le manque d’équipement des FDS.

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7 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Firmin Detoh Letoh accusé de « mentir » sur les raisons de son allégeance à Ouattara en 2011”

  1. Franck Toti était sans doute present lorsque la promesse lui a été faite. ce que je ne comprend chez certains pro Gbagbo c’est eux qui ont toujours les bonnes informations. heureusement qu’ils ne sont plus au pouvoir sinon on allait ramper ici tellement ils allaient vouloir nous anéantir avec des intox de tous genres. Quelqu’un fait son témoignage et ce pourquoi il est parti au Golf on trouve qu’il ment . vraiment certains frontistes pro Gbagbo pense détenir la vérité des autres et c’est vraiment dommage.

  2. En CIV, ce sont toujours les mêmes guignols microbes de la bhétépack qui pensent avoir l’apanage en tout. Ils ont même arraché à un général ici ses étoiles simplement parce que ce dernier a dit la vérité qu’il ne voulait pas entendre. Ils l’ont appelé traitre.

    Heureusement que des millions d’Ivoiriens leur rappelleront à ces animaux sauvages qu’ils n’ont l’apanage en rien. Trop longtemps, les Ivoiriens les ont laissé déverser leur bile de haine et d’aigreur et de mauvaise foi congénitale.

    A cette bande de pitres bétés et assimiles, nous disons, vous voulez oh, vous voulez pas oh, la vérité sera dite et sue par tous…Piannn…

    On avance….

  3. TRISTE SITUATION !!

    On aura le reflexe de tout voir sur un angle politique, en pro GBAGBO et pro OUATTARA, mais dans la grande muette, les choses se passent autrement.

    Il ne s’agit pas ici d’enrôlement de militants dans un parti politique. Ce sont des gens qui ont opté pour l’armée sans considérations politiques, soit pour y faire carrière, soit par tradition familiale ou admiration pour l’uniforme, soit parce que c’était ce qu’il y avait de plus simple à faire, pour atteindre une stabilité sociale et un salaire mensuel garanti (solde) !!

    Bien évidement, on ne pourra pas ignorer le zèle politique que certains soldats ont affiché, dans le but de soutenir le pouvoir en place, ou encore la volonté des différents régents de diriger l’armée à leur convenance en nommant aux postes militaires des personnes qui leur satisferaient, ayant soit une collusion politique soupçonné, soit un lien tribal affirmé avec le régent.

    Mais dans la très grande majorité, nos soldats sont avant tout des hommes de troupes formés pour défendre la patrie quand elle est attaquée.

    Le cas DETHO LETHO est à mon avis similaire à celui de nombreux autres généraux et soldats que compte notre pays. Ce ne sont pas forcément des pro GBAGBO. Parfois même, ce sont des hommes qui n’ont jamais apprécié GBAGBO LAURENT, mais qui ont par devoir fait ce que l’on attendait d’eux, d’autant plus que le but aura toujours été de maintenir l’ordre, de protéger les populations et de faire carrière.

    DETHO LETHO, c’est le prototype même du soldat qui s’insurge sur les impacts de la politique sur les questions militaires. On vous demande de faire la guerre contre des gens qui en partie sont des ivoiriens, essentiellement du nord, mais avec qui vous avez des liens d’une façon ou d’une autre. Il ne s’agit pas ici de faire la guerre contre la GUINEE ou le LIBERIA, contre le MALI ou le BURKINA, mais contre des hommes qui ont pris en otage le nord du pays.

    Chaque soldat s’est retrouvé au moins une fois dans cette crise en train de se demander s’il se bat pour protéger son pays, ou pour les intérêts d’hommes politiques, quelque soit le bord.

    Il existe un agacement prononcé chez ces soldats qui auraient bien aimé que OUATTARA règle ses problèmes politiques autour d’une table et non sur le terrain de combat qui obligerait les ivoiriens à tirer sur des ivoiriens.

    Et plus on est républicain, plus on ressent de la difficulté à obéir à certains ordres allant dans ce sens. De plus, vu que l’on représente l’état de Cote d’Ivoire, il faut faire attention à ne pas cibler les populations civiles, il faut lutter contre le banditisme qui accompagne ces troubles sécuritaires, tout en évitant de ne pas devenir soi-même des bandits, quand en face, les rebelles tuent, violent, volent sans se gêner.

    En face, on aura le soutien de puissances militaires étrangères qui valideront toutes ces tueries et génocides, qui fermeront les yeux sur ces crimes, tout en étant prompt à noter la moindre défaillance dans les rangs républicains.

    Comment faire la guerre, quand on subit un embargo sur les armes et les munitions, quand on observe tous nos faits et gestes, quand on a réduit à néant notre supériorité aérienne, quand on sait que dans nos rangs, il y a forcément des ressortissants du nord à qui on demandera de tirer sur leurs semblables.

    La politique aura dénaturé ce que l’on appellera l’armée de Cote d’Ivoire et forcé les soldats au doute, à la résignation, au découragement, mais aussi à l’abnégation, à la détermination et à la fougue nécessaire pour mettre fin une bonne fois pout toute à cette situation de crise qui aurait pu permettre à l’armé de se normaliser.

    Que faire donc, face à cette armée de nordistes, soutenue dans les airs par les moyens militaires onusiens et français, quand on sait que l’on n’a pas ou peu de munitions et que l’adversaire est déterminé à éliminer tout ceux qui « collaboreront » avec le pouvoir GBAGBO LAURENT ou qui « résisteront » !!

    La résistance morale, politique, éthique est le fort des hommes politiques, surtout quand ils croient avoir raison. Mais la résistance militaire, elle est possible seulement quand on sait qu’on en a les moyens. Le combat contre la France ne se justifiait pas.

    Et GBAGBO LAURENT aura atteint son objectif : démontrer qu’il ne fait pas la guerre contre des rebelles déjantés et bardés de gris gris, venus du nord, mais que c’est la France qui lui fait la guerre en les instrumentalisant et en se donnant les moyens de casser tous les dispositifs militaires ivoiriens pour faciliter la tache à ses hommes de paille.

    Que doit donc faire le soldat républicain dans tout ceci ?

    Déposer les armes et se rendre entre les mains (faire allégeance dira t-on) de celui qui aura démontré qu’il est le plus fort et qui aura la France derrière lui ?

    Se retirer du champ de bataille et laisser faire les choses, puis espérer pouvoir se recaser une fois que les choses se seront calmées ?

    Dans un vrai baroud d’honneur, se battre encore de toutes ses forces et selon ses moyens pour la patrie et la république, tout en sachant que l’issue risque d’être la mort, ce à quoi tout soldat est forcément préparé mentalement ?

    Où se trouve donc DETHO LETHO dans tout ceci ? Que dire de MANGOU, BREDOU MBIA, KASSARATE et les autres ?

    Des pro GBAGBO confirmés ? Non, on ne saurait le dire.

    Des soldats ultra républicains ? Peut-être !!

    Pourquoi je dis peut-être ?

    Parce que ces hommes refusent de battre le tam tam mandingue qui fait de OUATTARA le DIEU vivant sur la terre Eburnéenne.

    On devine tous qu’ils ont été compromis, qu’ils ont accepté les faveurs du pouvoir OUATTARA, on peut aussi croire qu’ils auront succombé à l’appel du gain et à l’envie de vivre, ce que toutes les valeurs militaires républicaines proscrivent.

    Mais au fond, on sait tous que ces gens n’émettent que le même genre de critique à l’endroit de GBAGBO LAURENT : c’est un homme politique. Si GBAGBO avait été un militaire comme eux, les choses se seraient passé forcément autrement. La rébellion n’aurait même pas eu le temps de prendre forme et de se fixer. Et si l’adversaire effectif était la France, et vu que militairement on ne pouvait pas tenir, il n’y aurait pas eu de combat et le dialogue avec elle aurait été engagé dès le départ.

    GBAGBO aura commis peut-être l’erreur de vouloir lutter pour l’indépendance de notre pays, exactement comme certains hommes africains qui ont perdu la vie lors de ces combats d’indépendances aux quels ont doit le nom de notre cher pays.

    Quel est le bilan actuel ?

    DECEPTION !!

    DECEPTION à tous les niveaux.

    OUATTARA aura fait de l’armée exactement ce que ces soldats ne veulent pas. Ils auront osé critiquer l’armée sous GBAGBO LAURENT, qui pourtant les aura maintenu a leur poste et leur aura même offert des promotions et grades, mais sous OUATTARA, les choses se sont aggravées.

    On aura eu à recevoir des ordres de personnes qui n’auront jamais fait d’école militaire et à qui il manque toute culture militaire, sinon républicaine.

    On aura eu à assister à a la tribalisation complète de l’armée à un niveau jamais vu dans ce pays.

    On aura subi tout genre d’humiliation, et là je parle des « FDS » qui ont refusé de combattre et qui ont déserté, puis sont revenus en caserne quand OUATTARA aura pris le pouvoir. On leur reprochera de ne pas avoir pris parti, quand selon eux il ne s’agissait pas de question politique. Ils sont soldats pour la patrie et non pour un homme ou une idéologie. C’était cela leur faute !!

    Depuis, OUATTARA ne leur fait pas confiance et il sait pourquoi !!

    Dans tout cela, on aura décidé de suivre le courant, accepté toutes les promesses faites pour s’aligner derrière OUATTARA et au final, on sera puni pour le fait que l’on soit restés républicains, soldats et adossés à certaines valeurs qui ne riment pas avec la rébellion.

    Et au lieu de faire entrer la rébellion dans l’armée et de l’assujettir à ses valeurs républicaines, c’est l’armée ivoirienne que l’on a fait rentrer dans la rébellion, qui a perverti tout le corps militaire.

    C’est cette nouvelle armée ivoirienne que l’on se doit de considérer, désormais.

    Alors oui, quand on a un peu de courage et que l’on se décide à dire ce que l’on pense, on en arrive aux témoignage comme celui de MANGOU qui nous a très fortement choqué par l’incohérence entre ses actes et paroles pendant les moments chauds de la crise, et ses déclarations honteuses devant la barre. Oui, MANGOU était en pleine compromission morale, celle dans laquelle le soldat républicain tombe, quand il ne sait comment justifier ses actes.

    Chez DETHO LETHO, même son de cloche, mais plus austère, moins tapageur. Le parfait soldat dira t-on, qui dit objectivement ce qu’il a vécu, mais qui se refuse à assumer les raisons de sa défection et de son allégeance à OUATTARA. Non, un soldat ne peut justifier son comportement par l’appât du gain. C’est contre toutes les valeurs et principes du code d’honneur républicain.

    OUATTARA passera, forcément, mais les propos que l’on tient resteront.

    Alors oui, de la compassion, de la pitié, et même de l’inquiétude, est ce que je ressens pour tous ces gens, qui mettent leur vie en danger à travers ces déclarations qui sont en totale opposition avec ce que les admirateurs de OUATTARA étaient en devoir d’entendre, lors d’un procès contre GBAGBO LAURENT, soupçonné d’avoir mis sur pied un plan commun pour exterminer les nordistes, se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

    Les témoins militaires passent donc, les uns après les autres, mais c’est la même ligne de conduite, la même attitude, le même agacement et surtout les mêmes cris d’injustice, car ces soldats ont vu leur frères d’armes tomber sous les balles françaises ou rebelles. Ils ont vu de nombreux civils exterminés par les rebelles, sans pouvoir faire quoi que ce soit.

    Et quand MANGOU parle de « son » peuple qui aura été attaqué par les rebelles, il évoque le manque de munition certes, mais la douleur profonde qu’il ressent le poursuivra toujours. Comment ne pas ressentir de la colère quand on sait pertinemment que c’est OUATTARA qui est derrière ces tueries ?

    Comment peut-on oser croire que l’on puisse ici encore faire de GBAGBO LAURENT Le responsable de la mort de 3.000 personnes, seulement parce qu’il aurait « refusé » de reconnaître la « victoire » de OUATTARA ?

    Le soldat qui assiste à tout ceci, quelle lecture fait-il de la situation ?

    OUATTARA arrivé au pouvoir, a démontrer que son combat n’était pas du tout idéologique, qu’il ne militait pas pour corriger les travers, rétablir des vérités, au contraire, il est venu amplifier la situation, il l’a empirée !!

    Alors oui, je comprends DETHO LETHO et je compatis avec lui !!

    Je pardonne à MANGOU, car il n’avait pas le choix !!

    KASSARATE aussi est à plaindre, car il sait bien que s’il avait fait son devoir quand il était interpellé, cette rébellion aurait eu une autre stature et on ne serait jamais arrivé au niveau actuel.

    Et plus largement, à tous ces FDS qui ont choisi de ne pas agir, de déserter, de se terrer chez eux en croyant que la question politique s’évanouirait, je ressens ici de la compassion et de la pitié.

    De nombreuses personnes sont mortes et la république a pris un sacré coup !!

    Désormais, on est tous dans l’attente du lendemain et de ce qui pourrait bien arriver.

    Mais on a tous compris un pue mieux ce que la république peut signifier !!

    Pop !!

  4. Encore les poop de cet enfant bété batard…Encore un torchon dont la longueur n’est égale qu’au contenu de poop de son auteur abruti…

    Quel était le bilan de gbagba quand pendant 10 ans où lui et ses animaux comme lui ont pillé ce pays, tuee et institutionnaliser la fornication et le droit de cuissage ? Ko…Bilan… Pfff….Riresss…C’est un débile comme ta caste de stupido-aigri qui va donner des leçons…

    Clown bété, sauvage et abruti comme gbagba…

    Ce pays avance…Tu vas mourir d’aigreur en plus de cette entreprise fictive pillée à juste titre… Et puis, demande à gbagba pour ton dédommagement car c’est bien bien qui a voulu bruler notre pays…

    Cafard…

  5. Un claquement de couilles comme toujours de la part du PISSE !!

    Il est évident qu’ici, un apport argumentaire et intellectuel était souhaité.

    En allant dans l’invective, vous vous rabaissez et vous me donnez de la valeur implicitement !!

    Dommage !

    Il y a pourtant tout un boulevard pour oser rétorquer selon le sujet et vos perceptions contraires aux miennes !!

    Mais bon chacun agit selon son éducation et pas forcément selon sa valeur !!

    Je sais que vous valez mieux que cela ! Vous le prouvez sur ce site, quoique de façon intermittente !!

    Faut-il que je nomme @wara pour que vous rangiez vos saletés verbales au placard ??

    Pfff….

    Pop !!

  6. @poop, le pooper invétéré qui se noie dans ses excréments…

    Riresss… Il est clair que ton enculée de mère a manqué de t’inculquer certaines valeurs de base inhérentes au bon sens. C’est vrai qu’elle ne l’a pas fait, certainement trop préoccupée à se faire sauter dans l’arrière-boutique du Dioula du quartier pour un quart d’huile ou des épis de maïs, mais en prenant de l’âge quand même tu aurais pu si tu n’étais vraiment pas attardé combler cela. Hélas…

    A toutes fins utiles, dans ta moitié de cervelle qui essaie de fonctionner tant bien que mal, il te faut comprendre que les animaux sauvages – bété – ne méritent pas de débat avec les êtres humains civilisés surtout au 21ème siècle. Comme dans un cirque, la meilleure des choses que nous puissions faire pour un chimpanzé bété, c’est de lui offrir des bananes ou du maïs pour qu’il continue ses acrobaties d’orangoutan pour amuser la gallérie.

    Et puis, une serpillière de poop ne vaut pas plus que le pooper qui en est son auteur…

    Abruti et clown sauvage !

  7. Krrrr krrrr

    @poop-rantanplan l’insulteur mi-cancre qui fuit les injures … ces animaux bhétés commencent toujours les mauvaises choses, mais c’est les mêmes qui prennent leurs pattes à leur cou quand ils ont du répondant en face !!!

    krrrr krrrr

    té ande

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