Serge Alain KOFFI
L’une des participantes à la marche réprimée des femmes, en mars 2011 à Abobo (Nord d’Abidjan), a assuré mardi, n’avoir pas vu de char de combat, lors de cette manifestation, au procès de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI).
Entendue à la barre en tant que témoin à charge contre M. Gbagbo, Alice Silué, a expliqué avoir « participé » à cette marche en mars 2011 à Abobo, alors en proie à des combats consécutifs à la présidentielle de novembre 2010.
« La marche était encadrée par des jeunes hommes. A un moment donné, ils ont crié +Les chars arrivent !+. Il y a une débandade. Avec d’autres femmes, nous sommes allées nous cacher dans un bistrot non loin de là où nous étions », a relaté Mme Silué.
« Après un long moment, nous sommes ressorties et nous avons constaté qu’il n’y avait rien », a-t-elle affirmé, ajoutant que c’est bien plus tard qu’elle a entendu une forte détonation qui a de nouveau entraîné une débandade.
« J’ai alors pris le chemin de mon domicile sans hésitation », a-t-elle dit, assurant n’avoir pas vu de char de combat.
Jusque-là, une version des faits soutenait qu’en mars 2011, une manifestation des femmes, dans ce fief de l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara avait été réprimée par des tirs d' »obus » des soldats favorables à Laurent Gbagbo, faisant sept morts.
La déposition d’Alice Silué, prend ainsi le contre-pied de cette version.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
sans commentaire!!!!!
QUE LA MEUTE DE LOUP ANTI-GBAGBO NOUS DONNE UNE EXPLICATION A CES GENRES D’ATTITUDE, SI CE N’EST QUE LA VERITE LIBERE.
REVENEZ SUR TERRE ET EMPREINTEZ LA VOIX DE LA LIBERATION
Quand j’ai entendu cette femme dire que les mogopa ont libéré le camp d’abobo des gendarmes, on comprend que de part et d’autres on avait pas du tout la même notion de libération. Manifestement elle donne l’impression d’avoir été du bon côté du combat à l’écouter parler.
Là où ca cloche, c’est quand elle perd la mémoire sur des choses qui étaient de notoriété publique rendant son témoignage suspect: elle ne sait pas si le commando invisible était à abobo, elle ne sait pas si les mogopa sont armés et curieusement ces témoins ne sont pas militants du rdr mais ont participé à des marches du rdr.
On apprend aussi des choses bien cocasses qu’il est inutile de citer ici.
Personnellement quand je vois qu’il y a débat sur le fait que les fds étaient attaqués dans une guerre asymétrique à Abobo je me dis qu’il y a une vérité qu’on veut cacher aux ivoiriens? Un fusil peut t il détruire un char comme on en voyait en images sur youtube?
Et, l’autre honte ce sont ces pseudo certificats médicaux délivrés à la va vite aux victimes par des médecins qui à mon avis devaient être suspendus par l’ordre des médecins tellement ça sentait le manque de professionnalisme.
Quand on me dit que peu importe qui a gagné les élections et qu’on ne poursuit que des crimes contre l’humanité, je suis perplexe. quand on voit ou on écoute tous les comptes rendus sur ces guerres asymétriques notamment par les occidentaux, il ne se passe pas de jour sans qu’il y ai des victimes collatérales: j ‘ai jamais entendu la procureure menacer quelqu’un de l’envoyer à la cpi..
En définitive qu’est ce qu’on reproche à Mr gbagbo? ces victimes d’un camp suites aux combats asymétriques? parce que les bad ont de très bons souvenirs sur ce qui se passait (relatés par ces gens eux mêmes) aux barrages du pk18! le fait qu’il n ai pas sanctionné pendant la guerre les fautifs? l’ordre qu’il aurait donné de tirer des obus sur ces personnes (moi j’ai rien vu dans ce sens depuis je regarde ce procès) ou un plan commun qu’il a concocté pour anéantir les gens du nord?