Région des Grands Ponts en Cote-d’Ivoire: 1,4 milliard de Fcfa d’investissements realistés de 2013 à 2016

Le conseil régional des Grands Ponts a tenu, le 5 mai, à Dabou, sa première session ordinaire de l’année 2017. Le président dudit conseil, Gabriel Yacé, a, à cet effet, indiqué que le taux d’exécution des projets de développement de la région, de 2013 à 2016, est de 44% équivalent en termes d’investissement à 1 431 297 279 Fcfa.

S’appuyant sur les statistiques par secteur de planification, le président du conseil a révélé que 573 584 497 Fcfa et 276 948 908 Fcfa ont été, respectivement, investis dans les secteurs prioritaires, l’éducation et la santé. Et ce, à travers la réhabilitation et l’équipement d’écoles et de centres de santé, la construction de collèges, de salles de classe, de logements d’agents de santé, foyers féminins, etc.

En outre, les dépenses en matière d’électrification, voirie, hydraulique, sécurité et réalisation d’infrastructures commerciales se chiffrent respectivement à 148 080 647 Fcfa ; 334 211 081 Fcfa ; 64 319 077 Fcfa ; 22 422 262 Fcfa ; 11 730 807 Fcfa. Outre ces investissements, 3. 900 000 Fcfa ont été octroyés en termes d’action sociale à 18 personnes indigentes.

Aussi, a-t-il relevé, son institution a réalisé, en 2016, un excédent de 2 857 791 160 Fcfa sur 3 632 896 000 Fcfa prévus en matière d’investissement en raison de la clôture budgétaire, d’où un taux d’exécution des projets de 18,47%.
Toutefois, Gabriel Yacé a affiché sa ferme volonté à parachever les œuvres entamées qui sont encore inachevées pour le grand bonheur de ses mandants. Sa gestion financière de 2016 a été approuvée, lors de cette session, par les 25 conseillers présents.

Ceux-ci ont adopté, à l’unanimité, le budget primitif de 2017 ainsi que les taxes régionales. Il s’élève à 5 121 180 000 Fcfa et s’équilibre en recettes et dépenses.
Des chefs de villages, porte-voix des populations, ont, malgré les nombreuses réalisations, énumérées comme soucis majeurs : le mauvais état des routes, l’enclavement de certains villages, l’accès difficile à l’eau potable et le problème d’électrification.

Bellarmin Yao Kan
Correspondant régional
Fraternité Matin

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